Depuis 10 ans, les Nations unies consacrent le 22 mars Journée mondiale de l’eau. L’occasion de faire le point de la situation de l’accès à l’eau et de ces enjeux.
L’accès à l’eau est un droit humain. Pourtant, malgré les progrès réalisés au cours des quinze dernières années, il reste un réel défi pour l’humanité. Plus de 2 milliards de personnes ont toujours un accès limité à l’eau potable, ressource essentielle et objet de conflits de plus en plus fréquents, selon le fonds des nations-unies pour l’enfance (Unicef) .
En 2015, les 193 pays membres de l’Onu et plus d’une vingtaine d’organisations s’étaient fixés comme objectif, que chacun ait accès à l’eau et à des services d’assainissement hygiénique d’ici à 2030. Un objectif fortement compromis, selon un rapport des nations-unies publié en 2023, affirmant qu’un habitant sur cinq de la planète aura un accès limité à une eau saine à cette échéance.
3 millions de personnes sont touchées par des maladies liées à l’eau, d’après l’organisation mondiale de la santé(Oms) et actuellement, 780 millions de personnes, soit 11% de la population mondiale n’ont pas accès à une source d’eau améliorée. Pire 2,5 milliards de personnes n’ont pas accès a des installations sanitaires de base.
Les mineurs sont particulièrement exposés à ce manque d’infrastructures. Chaque jour, rappelle l’Unicef, plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent à cause d’une eau insalubre, qui les expose « aux maladies hydriques telles que le choléra, la typhoïde et les diarrhées aiguës, qui sont parmi les principales causes de mortalité infantile ».
L’on estime que d’ici 2040, près d’1 enfant sur 4 vivra dans des zones de stress hydrique extrêmement élevé et en 2025, un humain sur deux vivra dans un pays souffrant de pénurie d’eau. Le changement climatique et la pollution galopante s’ajoutant de plus en plus aux facteurs de pénuries , la situation risque de s’empirer.