A l’appel de la coalition « Nous le peuple »à une journée « ville morte », pour exiger du gouvernement le retrait de l’arrêté sur l’augmentation des prix des produits pétroliers, la ville de N’Djamena a connu ce 26 février une activité plutôt modérée.
N’Djamena a l’allure d’une ville fantôme ce lundi matin. La circulation des voitures, minibus, motos-taxis et taxis est réduite. Dans les différents établissements privés et publics que nous avons sillonnés, les élèves ont tout simplement été priés de retourner à la maison.
Du côté des ministères, plusieurs départements fonctionnent au ralenti , seules les banques et certaines sociétés privées sont ouvertes dans les quartiers administratifs.
Le personnel soignant a également exprimé son ras le bol. à notre passage ce matin dans quelques formations sanitaires publiques du 1er , 6ème , 7ème et 9ème, c’est le service minimum qui est assuré.
Lancé le 24 février dernier, sur toute l’étendue du territoire national par le Mouvement « Nous le peuple » pour exiger du gouvernement le retrait de l’arrêté sur l’augmentation des prix des produits pétroliers, l’appel à « la ville morte » a reçu l’adhésion de plusieurs organisations de la société civile, partis politiques et syndicats. Tous avaient appelé au respect du mot d’ordre d’arrêt d’activité ce lundi 26 février.
Kedaï Edith