L’Aept change de dirigeants
L’Association des éditeurs de la presse privée du Tchad a tenu ce samedi 14 octobre 2017 à la maison des médias du Tchad sa la 5eme assemblée générale. Assemblée au cours de laquelle un nouveau bureau composé de cinq personnes est mise place.
Après huit ans à la tête de l’association des éditeurs de la presse privée du Tchad (Aept), Michaël Didama, directeur de publication de l’hebdomadaire ‘’Le Temps’’ cède son fauteuil à son collègue, le directeur de publication de ‘’L’observateur’’ Bemadjita Ngaradoumbeye Samory.
Pour le président sortant de l’Aept, en dépit des avancées dans le domaine de la liberté de presse, beaucoup reste à faire. « Les défis sont encore immenses et cela nécessite des comportements responsables pour mener à bien cette mission », précise-t-il.
Le rapporteur général du Hcc, Laoro Gondjé a exhorté l’aept à relever le défi. « C’est une occasion pour l’aept de s’auto évaluer en tout points de vue afin de s’ajuster face aux nombreux défis qui s’imposent à la presse tchadienne dans sa globalité et à elle en particulier », ajoute-t-il. Pour lui, les états généraux de la communication ont retenu deux grand défis à relever : « avoir une presse crédible et respectée, être des entreprises de presse dont la capacité financière garantit l’indépendance éditoriale en vue de créer des conditions de travail décentes dans les rédactions », complète-t-il. Il invite l’assemblée à trouver des solutions appropriées pour sauver la profession.
Le nouveau bureau de l’Aept se présente comme suit : présidence, Bemadjita Ngaradoumbeye Samory, directeur de publication du journal l’observateur. Il a pour vice-président Jean-Claude Nekim, Dp de N’Djamena bi-hebdo ; secrétaire général Yndayigime Malo Nestor, rédacteur en chef de Tchad et culture avec comme adjoint Tourombaye Geoffroy, rédacteur en chef de N’Djamena bi-hebdo. La trésorerie est confiée à Abdéraman Abakar, responsable commercial du quotidien Le Progrès.
Le président du Hcc Dieudonné Djonabaye appelle le nouveau bureau à plus de travail pour la concrétisation de sa mission et interpelle les journalistes à plus de professionnalisme. « On n’embrasse pas cette carrière pour s’enrichir, c’est un sacerdoce, de la pauvreté », martèle-t-il
Kossi Éric