Les projets Bc Chari, et le Programme d’appui à l’intégration et à l’investissement en Afrique Centrale (Pairiac-Fao et Pairiac Wcs ) ont été présentés au cours d’un atelier, aux acteurs et parties prenantes ce 7 février 2024. Les trois projets conçus par le gouvernement Tchadien et son partenaire l’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation (Fao) est financé par l’Union européenne et Wildlife Conservation society.
Les acteurs du pastoralisme venus de la République centrafricaine, du Cameroun et ceux du Tchad vont, à travers cet atelier technique, apprécier le niveau d’avancement de ces trois projets et analyser les contraintes de leur mises en œuvre afin d’avoir une bonne connaissance des trois projets.
Le directeur pays de Wildlife Conservation society au Tchad par ailleurs superviseur de la composante Investissement volet 2( Transhumance transfrontalière) du Programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale(Pairiac)Dr Dolmia Malachie, s’est réjouie de l’organisation de l’atelier qui permettra de communiquer et de partager les acquis des évolutions et des perspectives des projets dits “Jumeaux”. « Vos avis seront également sollicités sur les modalités ,les stratégies de mise en œuvre, afin d’essayer de corriger les erreurs de parcours et autres faiblesses observés. Vous aurez aussi à examiner et à donner vos points de vue sur le plan de travail annuel qui seront soumis à la validation du comité central et suivi technique (Ccst) »,a-t-il expliqué .
Le secrétaire général du ministère de l’Elevage et de la production animale, Haroun Moussa a pour sa part , insisté sur le caractère important de l’atelier parce qu’il offre, l’occasion aux acteurs de s’approprier de trois projets et des modalités et stratégies pour leur mise en œuvre pour un suivi efficace.
Pour lui, la mobilité régulière des troupeaux quelque soit son amplitude demeure une nécessité et une alternative viable de gestion optimale des espaces agropastoraux face à la pression croissante sur les espaces agricoles et les aires protégés et à l’exacerbation des incertitudes climatiques. « Cette mobilité doit être impérativement organisé et négocié entre tous les acteurs et usagers de l’espace et des ressources naturelles. C’est pourquoi le gouvernement a inscrit dans son programme la question de code pastoral pour une transhumance apaisé ». Que cet atelier soit une force de proposition pour une mise en œuvre efficace et efficiente desdits projets au profit des pasteurs, agropasteurs et les agriculteurs », informe Haroun Moussa.
Un comité central de suivi technique des trois projets a été mis en place et est dirigé par le Tchad.
Nguelsou Balgamma