Dans le cadre de ses activités, le haut-commissariat des nations unies aux droits de l’homme au Tchad (Hcdht) en partenariat avec le ministère de la Justice et des Droits Humains organise du 30 janvier au 1er février 2024, un atelier d’échanges avec les acteurs judiciaires, magistrats et officiers de Police Judiciaire (Opj), sur la protection des victimes et témoins des violations des Droits de l’Homme, ainsi que sur les violences basées sur le genre (Vbg) au Tchad.
Le lancement de cet activité a eu lieu ce 30 janvier au centre Eden Park de koundoul par le secrétaire d’état à la justice et aux droits de l’homme, Sitack Yombatina Béni.
Placée sous le thème « rôle et bonnes pratiques des magistrats et Opj en matière de lutte contre les violations des droits de l’homme y compris les Vbg au Tchad », cette session d’échanges de 3 jours, a pour objectif de contribuer à une meilleure protection des droits de l’homme à travers le renforcement de capacité d’une trentaine d’acteurs judiciaires, notamment les magistrats et Officiers de police judiciaire du Tchad en matière de protection des victimes et témoins en justice pénale.
Selon le chef de bureau du Hcdht Félix Ahouansou, cet atelier permettra aux magistrats et aux opj d’échanger autour de deux thématiques qui sont la protection des droits de l’homme au Tchad( principes et application ) et l’assistance et protection des victimes et temoins des violations de droits de l’homme et Vbg. « cet atelier va favoriser un échange d’expérience entre les acteurs judiciaires plus expérimentés et moins expérimentés dans le traitement des dossiers des victimes des violations des droits de l’homme et Vbg commises par les forces de sécurité intérieure » affime-t-il.
Pour le secrétaire d’état à la justice et aux droits de l’homme, Sitack Yombatina Béni,la justice élève une nation et les droits de l’homme est une question de dignité humaine mais aussi du respect de la vie humaine. « La vie humaine est sacrée et inviolable. Et la refondation d’un Tchad au destin de géant ne peut être possible que si les principes de droit, d’équité et d’égalité sont affirmés avec force dans la nouvelle république en marche » déclare-t-il avant d’ajouter que, « l’accès a la justice implique l’activation de plusieurs leviers dont celui de la protection des victimes et témoins de violations ».
Selon le secrétaire d’état à la justice et aux droits de l’homme, les acteurs du système judicaire que sont les opj et les magistrats ont un rôle crucial à jouer dans le respect des principes et règles d’éthique et de déontologie de leurs corps de métiers respectifs. Il exhorte les participants à plus de contribution sans réserve lors des échanges.
Ngonmba Gloria