Le groupe de concertation des acteurs politiques (Gcap) a présenté ce janvier 2024 une déclaration. Après le bilan de l’année 2023, le Gcap a invité les Tchadiens à s’engager pour rétablir la justice, le respect effectif et manifeste de la loi et des droits de l’homme.
Après un examen des faits qui ont marqué l’année 2023 sur le plan, politique, économique et social, le groupe de concertation des acteurs politiques (Gcap), a émis des perspectives pour l’année qui commence. Sur le plan politique, le Gcap estime que les dates du 24 et 28 décembre 2023 doivent désormais être considérées comme des jours sombres pour le Tchad et le peuple tchadien. « L’année 2023 aurait pu être une année charnière et décisive devant engagée de façon ordonné notre pays sur la voie de la restauration de la démocratie dont un nouvel ordre constitutionnel selon l’attente du peuple », déplore l’un des membres du Gcap, Mack Kemkoye. Pour lui, la Conorec et la Cour Suprême à la tête duquel trônent les anciens hommes qui ont freiné à jamais les quatre-vingts fers de l’opportunité et en conséquence tout espoir de l’histoire de notre peuple.
Sur le plan économique le Gcap considère que la médiocrité et l’incompétence, la gabegie et le détournement se sont mariés tout le long de l’année pour faire obstacle à la vitalité économique du Tchad. «En 365 jours, celui qui est à la tête de l’Etat depuis deux ans et neuf mois, pavanant sous les lambris dorés de la tour forteresse qui l’abrite et usant de l’argent public qu’il emploi à sa guise, n’a fait prendre du temps pour voyager comme un touriste ambulant en quête de découvertes des merveilles et cavernes du monde, s’achetant, pour s’en donner une allure, 655 000,000f Cfa des costumes », à constaté Max Kemkoye pour qui, en 2023, le peuple ont subit sous le régime de transition des calamités immondes marquées par des tortures de masse, les bébés et femmes ont été égorgés, la vie chère à atteint un autre niveau, des terres ont été arrachées aux paisibles citoyens, la concrétisation de l’impunité mais aussi la cherté de vie à tous les niveaux. « Si nous continuons à croiser les bras, c’est la même personne qui sera toujours à la tête de l’Etat, lui et ses mêmes obligés, l’auditeurs obséquieux et autres thuriféraires qui veulent que les choses les demeurent telles quelles à leurs profits exclusifs », constat-il.
Pour ce qui de la perspective, il dit que l’année 2024, sera plus noir que l’année 2023. « Nous allons faire face et gérer les conséquences des actes irréfléchis des dirigeants de la transition ». Selon Max Kemkoye Maguergue, pour vivre libre, il faut le respect de la justice, de la loi et de son application impartiale ; il faut le respect des libertés et des droits de l’homme. « Tant que la justice et la loi et les droits de l’homme ne sont pas rétablis de façon pleine, entière, autant que leurs respects et applications strictes, jamais nous ne nous sentiront comme des hommes à part entière ».
Le Gcap demande au peuple de s’engager pour rétablir la justice, le respect effectif et manifeste de la loi et des droits de l’homme. « C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous rétablirons la démocratie et choisirons la forme de l’Etat et les institutions y afférentes », a projeté Max Kemkoye.
Nguelsou Balgamma