Dans le traditionnel message à la nation, le Président de transition, Mahamat Idriss Deby, estime qu’avec l’adoption de la nouvelle Constitution, l’année 2023 s’achève sur une note d’espoir par la traduction dans les faits d’une des résolutions majeures du Dialogue national inclusif et souverain. Il se satisfait de cette étape franchie.
Le Président de transition, c’est une étape importante dans le processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel qui vient d’être franchie. «La nouvelle Constitution qui instaure un nouvel équilibre des pouvoirs, permettra à notre pays de se doter de nouvelles institutions fortes et républicaines et d’asseoir une vraie démocratie à la base par une forte décentralisation », estime-t-il.
Mahamat Idriss Deby se dit satisfait. « Nous pouvons nous satisfaire d’avoir pu tenir les priorités de la transition, notamment en menant tout le processus d’élaboration et d’adoption du projet de Constitution », ajoute le Président de transition qui affirme que c’est un rendez-vous qui a permis à chaque citoyen de se prononcer en toute liberté et dans la plus grande sérénité, sur notre devenir commun. Il salue la maturité du peuple Tchadien « qui a montré encore une fois à la face du monde, sa grandeur, sa capacité à décider de son sort dans l’ordre et le respect des divergences ».
Pour lui, les Tchadiens ont encore une fois affirmé leur volonté de vivre ensemble, de demeurer un seul peuple uni dans sa diversité. «Un peuple plus que jamais résolu à transcender ses différences pour faire de ses identités multiples, une force de cohérence et de cohésion », affirme-t-il. «Oui, par leur adhésion massive, les Tchadiens ont encore une fois confirmé leur détermination à cheminer ensemble vers un destin commun, partageant ensemble leur douleur et leur bonheur. Oui, les Tchadiens ont renouvelé leur attachement à l’Etat de droit, à la bonne gouvernance, à l’égalité et au règne absolu de la justice sociale, condition sine qua none du vivre-ensemble », se réjouit Mahamat Idriss Deby.
Le Président de transition reconnait qu’il ne faut pas oublier ceux qui ont voté “Non”. « Nous devons respecter leur choix. Je comprends leur déception, leurs frustrations parfois légitimes, auxquelles nous devons trouver des réponses immédiates », souligne-t-il avant de s’engager à œuvrer encore davantage pour une société plus juste et plus équitable, en s’appuyant sur les conclusions du Dialogue National Inclusif et Souverain.