Après l’appel du secrétaire général ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique, Seid Farah, à la reprise des cours le lundi 4 décembre 2023, les salles des classes sont toujours sans enseignants.
Par une communication faite le samedi 2 décembre 2023, le secrétaire générale du ministère de l’éducation a demandé aux chefs d’établissement de pointer la présence de chaque enseignant dans les salles de classe pour s’assurer de l’effectivité de la reprise des activités dans les établissements publiques. Cette menace de Seid Farah, est resté sans effet.
Le lundi 4 décembre, les enseignants ont tenu a respecté le mot d’ordre de grève. Du lycée de Gassi au lycée d’Amtoukoui en passant par le lycée d’Abena dans le 7ème arrondissement rien ne bouge. Au lycée de Walia dans le 9ème arrondissement et celui d’Abena que nous avons sillonné tout est en arrêt. Dans les cours de ces écoles sont présents, les jeunes venus pour les activités sportives et quelques élèves. Les directions et les salles de classe sont ouvertes, mais pas d’enseignants. La grève des enseignants lancée le 7 novembre dernier se poursuit.
Même constat dans certains établissements scolaires primaire.
Les enseignants quant à eux campent sur leur position. « Nous poursuivrons la grève sèche et illimitée jusqu’à satisfaction de toutes nos revendications », exige le comité de crise du Set en réponse à l’appel à la reprise voulu par le Secrétaire général du ministère de l’éducation.
En attendant que « les éléphants se battent », les élèves des établissements publics lassés observent impuissants, ceux des établissements privées aller en cours .
Lobey Bab Sidick