Entre les grèves répétitives, le niveau des enseignants, l’absence ou le manques des enseignants et les aléas climatiques qui impactent le niveau de l’école tchadienne, il faut ajouter la barrière de la langue d’enseignement qui n’est généralement pas la première que les élèves apprennent à la naissance.
Pour obtenir des résultats d’apprentissage, la banque mondiale estime que « les enfants des premières années de scolarité devraient apprendre dans une langue qu’ils améliorent avant de passer à une nouvelle langue.»
Selon la banque mondiale, 80% des élèves de 10 ans et donc du primaire en Afrique centrale et de l’ouest sont incapables de lire et comprendre les simples textes. Pour la banque mondiale, l’apprentissage de la lecture est fortement influencé par les capacités linguistiques développer à la naissance.
L’année dernière, le Tchad a reçu un financement de la banque mondiale d’un montant de 150 millions de dollars pour l’enseignement à travers cinq langues nationales à savoir : le mada, l’Arabe tchadien, le massa , le Moundang et le sar de la première année du primaire c’est-à-dire le cours préparatoire 1 (cp1) à la troisième année du primaire, au cours élémentaire 1 (ce1). Ce projet d’amélioration des résultats d’apprentissage s’étalera jusqu’en 2027 avec un objectif d’atteindre 1200 écoles.
