« Prise en compte du genre dans la mise en œuvre des résolutions du Dnis », tel est l’intitulé du séminaire organisé par le Haut comité de pilotage du suivi des résolutions du Dialogue national inclusif et souverain qui se tient depuis ce matin au siège de la Conférence épiscopale du Tchad (Cet) et qui se poursuivra jusqu’au 09 novembre 2023.
Le retour à la démocratie et à la stabilité ne peut se faire sans l’apport des femmes. Ainsi, le Hcp/Dnis et ses partenaires sensibilisent et forment pour une meilleure implication de la femme dans le processus en cours.
Le séminaire qui a pour but d’évaluer le niveau de prise en compte du genre dans la mise en œuvre des actes et résolutions du Dnis, bénéficie de l’appui de l’International Institute for democracy and electoral assistante (Idea international) et de l’Union européenne.
Pour Abdoul Wahab Ba, le représentant pays de l’Idea au Tchad, le partenariat de son institution « se situe dans la continuité de l’appui que Idea international a apporté au comité d’organisation du Dnis ». Selon lui, « les études ont montré à suffisance que l’augmentation de la représentation de la femme dans les postes de direction et de prise de décision mène à des niveaux de paix plus élevés et à de meilleurs résultats de développement pour la société ». Il ajoute que, « réduire l’écart entre les sexes permet de rétablir la confiance et d’améliorer les politiques de la résilience des communautés ».
Dans son mot d’ouverture, Gambaye Djegoltar Armand, Vice-président du Haut conseil de pilotage des résolutions du Dnis, rappelle qu’au sortit du Dnis, « toutes les options étaient prises en compte pour la refondation de l’Etat. Les conditions sociétales diluées dans l’amélioration des conditions de vies, L’Express des opinion politique et la manifestation de l’unité nationale constituent les priorités singulières du gouvernement dans cette phase de transition ». Pour le vice-président du Hcp/Dnis, «après une année de mise en œuvre des résolutions du Dnis, l’édifice se construit», affirme Gambaye Djegoltar Armand. Selon lui, « la démonstration tacite des choix politiques et une traduction stratégique et programmatique de la politique de genre doit aboutir à l’amélioration d’une statistique inégalitaire, déficitaire et contreproductive », a laissé entendre le vice-président du Hcp.
Selon certains responsables, ce séminaire qui regroupe différentes sensibilités est l’occasion de remettre sur la table non seulement la question du genre mais abordera également celles des autres couches vulnérables.
ABC
