Dans un communiqué rendu public ce 1 novembre 2023, la Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma, dit ne pas ne pas se reconnaître dans l’accord de principe signé à Kinshasa entre le gouvernement tchadien et le parti Les Transformateurs.
Ayant appris hier mardi 31 octobre, la signature d’un accord à Kinshasa entre le gouvernement tchadien et le parti Les Transformateurs, sous les auspices du facilitateur désigné de la Ceeac et dont le communiqué final, est le retour du leadeur des Transformateurs et de tous ceux qui sont sortis du pays suite à la répression sanglante du 20 octobre 2022 , la Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma , dit n’avoir donné mandat à aucune des parties à cet accord, et ne pas se reconnaitre dans cet accord. « Wakit Tamma, dont des militants sont également exilés suite à ces douloureux évènements, n’a donnée mandat à aucune des parties à cet accord. Il ne saurait se reconnaître dans cet accord », déclare la Coordination .
De plus, fait savoir la Coordination, suite à sa rencontre dans le cadre de ce processus de facilitation, avec le Président Félix Tchishekedi, en juillet dernier à N’Djamena, elle et d’autres forces vives du pays (Osc et Partis politiques) ont tiré les conséquences de la partialité du facilitateur et l’ont unanimement récusé. « Wakit Tamma souhaiterait qu’une priorité soit aussi accordée au règlement des violations des droits humains et des entraves aux libertés fondamentales qui ont abouti aux crimes ignobles commis à l’encontre des populations civiles. Ce sont là des impératifs aux implications juridiques considérables qui doivent faire l’objet d’un traitement juste, transparent et ouvert », indique-t-elle.
En définitive , selon Wakit Tamma, pour la crise politique au Tchad il sied d’avoir, « un compromis global entre tous les acteurs pour corriger les erreurs du processus politique en cours et permettre une justice équitable, aux victimes de tous les crimes subis ».