Par une déclaration faite ce 30 octobre 2023, le coordonnateur du collectif des jeunes du Chari-Baguirmi Abdelkader Djibia, dit ne pas se reconnaitre dans le simulacre de réconciliation orchestrée par le Mbang Hadji et regrette que le comité déchu des 5% au lieu de se soucier du bien-être de la province, ait gaspillé sans vergogne des millions pour organiser une mascarade de cérémonie qu’ils appellent réconciliation.
Il est regrettable de constater que les 5% des revenus pétroliers du Chari-Baguirmi, destiné à la province, n’a jamais touché la population, constate Abdelkader Djibia.
Selon lui, le récent spectacle de soi-disant réconciliation qui s’est déroulée dans la ville de Bousso à révéler au monde entier que le problème qui sévit dans le Chari-Baguirmi depuis plus d’un an n’est pas un simple désaccord personnel, mais plutôt une question cruciale de mauvaise gestion et de détournement financier.
D’après le coordonnateur du collectif des jeunes du Chari-Baguirmi, contrairement à ce qui a été rapporté sur la chaîne de l’Onama et beaucoup d’autres télévisions privées et médias en ligne que les ressortissants du Chari-Baguirmi ont enterrer la hache de guerre n’est qu’une illusion. « Nous vous informons en toute sincérité et honnêteté que ce qui s’est passé à Bousso en date du 21 octobre 2023 est un tissu de mensonge pure et simple, que toute personnes responsables doivent prendre ce cirque avec beaucoup de légèreté et réserve », informe-t-il.
Le collectif des jeunes du Chari-Baguirmi dit ne pas se reconnaître dans ce simulacre de réconciliation. « Le collectif des jeunes du Chari-Baguirmi, qui lutte pour la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des revenus pétroliers du Chari-Baguirmi ne se reconnait pas dans ce simulacre de réconciliation et nous regrettons que le comité déchu des 5%, au lieu de se soucier du bien-être de notre province, ait gaspillé sans vergogne des millions pour organiser cette mascarade de cérémonie qu’ils appellent réconciliation », poursuit le collectif.
Le collectif met en garde contre tout soutien aveugle au Mbang Hadji et son comité et se dit déterminé, sans pitié à poursuivre, « leur lutte pour le bien du Chari-Baguirmi ». Il interpelle le gouvernement de transition à joindre l’acte à la parole pour assouplir la souffrance de la population du Chari-Baguirmi.