Le président de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (Udp), Max Kemkoye, a animé ce 26 septembre 2023 dans les locaux de sa formation politique une conférence de presse. Une conférence au cours de quelle, il demande l’annulation pure et simple de la révision du fichier électoral.
L’évaluation de l’opération de révision du fichier électoral, l’état de lieu des suffrages exprimés lors de l’opération de révision du fichier électoral, la sincérité du scrutin et les faits qui peuvent portés atteintes au processus électoral tels sont les points saillants de cette conférence de presse.
Selon le président de l’Udp, après avoir concocté un budget de 5.231.086.000f la Conorec a commis un audit du matériel du bureau permanent des élections dont le commettant contractant Doctrust a recommandé le renouvellement complet de tout le matériel.
Pour Max Kemkoye, le président de ladite commission a lancé cette opération au mépris des principes et bon sens, juste pour atteindre les objets politiciens d’imposer une constitution à l’effet de faire élire le président de transition à la prochaine élection post transition. «Jamais au Tchad même sous la dictature déclarée aucune révision ni recensement n’a été faite en saison de pluie », souligne-t-il.
Pour lui, c’est dans un climat de rupture de confiance, du désintérêt et de non adhésion des populations que cette révision s’est opérée tant au Sud, N’Djaména et dans les autres provinces du pays. « Toute opération d’enrôlement des potentiels électeurs suivent la procédure d’inscription, de modification, de changement qui doivent impliquer toutes les parties prenantes. Lesquelles doivent mobiliser le maximum possible des potentiels électeurs pour atteindre les objectifs devant corriger le dernier recensement électoral qui s’est mal déroulé avec des résultats mitigés et émaillés des doublons, de gonflement d’électeurs dans certaines circonscriptions et de sous estimation d’électeurs dans d’autres », indique Max Kemkoye.
D’après lui, cette révision du fichier électoral a été un échec. « Cet échec enlève toute fiabilité au fichier électoral qui, à la base, est déjà corrompu et susceptible en dehors d’autres exigences d’enlever toute crédibilité à la tenue des prochaines élections tendant à rétablir l’ordre constitutionnel au Tchad », fustige-t-il
« Et si d’aventure, elle se tiendrait, elle doit être annulée par le juge électoral. Du faite de l’atteinte au corps électoral qui enlève toute sincérité au prochain référendum, nous exigeons l’annulation pure et simple de cette révision honteuse et irrégulière ainsi que la dissolution de la Conorec pour faute grave », conclut Max Kemkoye.
Nguelsou Balgamma
