Placé sous le thème : « l’avenir de la profession et monopole pharmaceutique au Tchad : etats de lieux, défis et perspectives », le 6ème congrès ordinaire de l’ordre national des pharmaciens ouvert ce matin au palais des arts et de la culture, durera 3 jours, et permettra aux pharmaciens de passer aux peignes fins les maux qui minent leur organisation.
Des conférences scientifiques seront au menu de ce congrès. L’ouverture des stands avec des produits pharmaceutiques animeront les temps de pauses.
Pour le président de l’ordre Dr Masna Raksala, après 8 ans, il faut ce regard rétrospectif. Car il y a beaucoup de confusion dans la tête des pharmaciens par rapport à cet organe. « L’ordre n’est pas un syndicat mais un organe qui lutte contre la vente des produits pharmaceutiques illicites et l’ouverture anarchique des pharmacies », informe le président.
Étant gardiens des officines pharmaceutiques, le ministre de la santé Dr Abdoulmadjid Abderahim interpelle les pharmaciens à discuter sérieusement pendant ce congrès sur l’accès, la disponibilité, l’équité et la qualité des soins par les tchadiens. Pour le patron du département de la santé, la fragilité du système sanitaire au Tchad est liée en grande partie aux ventes ambulantes des produits pharmaceutiques.
