Le ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable, Mahamat Hanno a procédé au lancement officiel de Semaine nationale de l’arbre, édition 2023. La cérémonie a eu lieu à Lihane, une petite bourgade de Djarmaya.
La protection de l’environnement devient le souci majeur pour tous, compte tenu de l’avancée du désert qui prend une proportion inquiétante. L’objectif de cette célébration de la semaine de l’arbre est de conscientiser la population à la préservation de l’environnement. L’édition 2023 est placée sous le thème : « Plantons les arbres pour une paix durable ».
Le président du comité d’organisation de cette édition, Yamita Hassane Tété a invité la population, les associations et organisations des jeunes et des femmes, les Ongs, les mouvements des différentes églises et confessions à travailler dans ce sens pour permettre de mettre 2000 plantes à terre. « Nous avons sur le site un château d’eau qui fonctionnera grâce à un panneau solaire afin de permettre à une ou deux personnes de s’occuper de l’entretien de ces plants que nous allons mettre en terre », informe-t-il.
Lançant l’opération de mise en terre des plants, le ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable, Mahamat Hanno affirme que « la Semaine nationale de l’arbre est une occasion pour chacun de nous, de s’engager dans la lutte contre la désertification en plantant un arbre et le protéger ». Il en appelle au sens de responsabilité de tout un chacun de planter et entretenir autant d’arbres. « Nous avons le devoir, dans le cadre de nos projets de restauration des écosystèmes forestiers dégradés, de végétaliser autant de superficies pour barrer la route à l’avancée du désert, maintenir l’équilibre de nos écosystèmes fragilisés pour promouvoir une paix durable » lance Mahamat Hanno.
Pour le ministre de l’environnement, l’objectif de restaurer les écosystèmes forestiers sera difficile à atteindre si certains citoyens s’obstinent à détruire la nature. « C’est pourquoi nous devons lutter tous ensemble contre toutes les pratiques illégales, contribuant à la destruction de l’environnement. Nous pouvons ôter la coupe abusive des bois, les feux de brousse, l’utilisation des produits chimiques prohibés etc. Car, ces derniers constituent un réel danger qui menace notre environnement. Le gage de la réussite d’un reboisement dans le contexte de notre pays à vocation agro-sylo-pastorale, est une mise en défens totale, une bonne qualité des plants, un bon travail de sol, une disponibilité en eau et surtout un bon suivi», a fait remarquer le ministre Mahamat Hanno.
Chaque citoyen est appelé à mettre en terre une plante durant cette semaine.
Jean-Philippe Bélédé