une mission de la Fao avec à sa tête, le Représentant pays, est arrivée au Kanem dans le cadre du projet “Gestion intégrée du bétail pour la nutrition des enfants de moins de cinq ans au Tchad’’.
C’est une mission de dissémination des résultats de la recherche formative au Kanem et au Barh-el -Gazhal qui s’est déployé sur le terrain. Outre les responsables de la Fao, la mission comporte les représentants du gouvernement américain qui soutien ce projet à travers son Bureau des affaires humanitaires (Bha), arrivés spécialement de Washington pour suivre ces résultats, de responsables de l’Usaid, des universitaires tchadiens et américains font partie de cette mission arrivé le 25 août 2023 à Mao et qui mènera ses activités jusqu’au 1er septembre.
Le but du projet est de comprendre les causes de la malnutrition aiguë et apporter des solutions.
Au Tchad, la prévalence de la malnutrition aiguë globale (Mag) dépasse le seuil d’urgence qui est de 15%. Il en découle une situation nutritionnelle critique et préoccupante plus particulièrement dans les provinces sahéliennes et sahariennes où bon nombre d’elles dépassent le seuil toléré par l’Oms. Des recherches de la Fao et ses partenaires ont prouvé que le Tchad, le Soudan, le Soudan du Sud et le Kenya sont les pays les plus touchés par la malnutrition aiguë. C’est ce constat qui à conduit au lancement du projet “Gestion intégrée du bétail pour la nutrition des enfants de moins de 5 ans au Tchad’’ dont l’objectif est de déterminer l’efficacité d’une intervention de gestion multisectorielle et intégrée.
Des visites de terrain dans les deux provinces et deux ateliers de disséminations sont au programme de ce voyage. Les partenaires auront à discuter directement avec les populations bénéficiaires pour avoir leurs avis et comprendre le changement et l’impact du projet sur leur vécu. afin de mieux entamer la deuxième phase. Ensuite, les résultats des études seront révélés a ces populations.
Lors de la rencontre avec le gouverneur de la province du Kanem dès l’arrivée à Mao, le représentant de la Fao, Marc Mankousso, affirme que « ce projet est une aubaine pour le Tchad car c’est le tout premier pays du Sahel, choisi pour lancer ce projet qui a été expérimenté au Kenya et à donné de bons résultats ».
Le gouverneur du Kanem, Hassan Djogoï a quant à lui souhaité la bienvenue aux partenaires et se réjouit que se projet soit implanté dans sa province, l’une des plus touchées par la malnutrition aiguë au Tchad.
ABC