Tearfund appelle à intensifier la lutte contre les mutilations génitales féminines
L’organisation non-gouvernementale chrétienne Tearfund a clôturé jeudi 05 octobre un atelier sur les mutilations génitales féminines/excision (Mgf/e), à la maison de la femme.
Dans le souci d’impliquer les leaders religieux dans la lutte contre les mutilations génitales féminines/excision, l’atelier de validation du rapport de l’étude sur le Mgf/e au Moyen Chari et dans le Batha a pris fin ce jeudi. Face Mgf/e, le représentant de Résident de Tearfund au Tchad, Lavourné Passiri, estime que l’heure n’est plus au mutisme ni à la passivité : « Nous devons tous agir et le faire rapidement et efficacement ». Pour lui, Tearfund s’engage au côté de l’Etat et des autres acteurs dans cette lutte pour une large diffusion des résultats de l’enquête. Les résolutions de cet atelier peuvent aider les partenaires à intégrer les Mgf/e dans leurs programmes, intensifier la sensibilisation à tous les niveaux et vulgariser des documents et textes traitant cette question ».
Le représentant du Ministre de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale, Gadont Saloum Banga salue l’effort de Tearfund qui a mis ce document à la disposition de tous les acteurs de la lutte phénomène. « Nous sommes désormais décidés à faire le chemin ensemble sans recul et à réaliser un partenariat constructif et coordonné contre ces pratiques inhumains, anachroniques et déshonorantes » précise-il avant d’ajouter que « les Mgf sont un déni de l’intégralité corporelle et donc un délit pénal ».
De ce fait, les participants recommandent au gouvernement de renforcer la capacité de l’organisation et des associations locales, de donner un appui aux survivantes de cette pratiques néfastes par le biais des moyens de subsistance pour pouvoir se prendre en charge, faciliter leur accès aux traitements médicaux et psychologiques adéquates.
Mbaïtelem Mbïhornom Gérard, stagiaire
