A Kag-sam, l’un des villages de Krim-Krim, la défécation à l’air libre est désormais dans les souvenirs des habitants de ces villages.
Dans ce village de 118 ménages ou vivent 1022 âmes, chaque ménage s’est doté de Wc selon sa capacité. Selon Mbaihayoual Olivier, chef d’un ménage, l’initiative est très bénéfique pour sa famille. « Chez moi les pratiques d’hygiènes sont scrupuleusement respectés. Nous disons merci aux partenaires pour initiative surtout le projet », dit-il. « Mois j’était au Nigeria et j’ai vu des initiatives pareilles. Une fois au village j’ai trouvé que les gens étaient en train de faire de sensibilisation pour lutter contre la défécation à l’air libre, voilà ma part », a complété son voisin Franklin.
Si le village est arrivé à la fin de la défécation à l’air libre c’est le résultat d’une campagne de sensibilisation, appuié par des techniques pour faire comprendre à la population l’importance de disposer une latrines pour ses besoins fécale. “Le Caca main, Caca nourriture et Caca eau”, cet slogan a permis au village d’obtenir le certificat Fin défécation à l’air libre et les anciennes pratiques ne font plus partie de leur quotidien.
Dans sa logique d’œuvrer pour le bien-être de la mère et l’enfance le Fonds de nations-unes pour l’enfance et son partenaire World Vision ont permis au village Kag-Sam à mètre fin à la défécation à libre. « Dans ce village Kag-Sam, nous avons amené les communautés à réaliser des latrines pour pouvoir arriver à ce qu’on appelle Fdal, (Fin à la défécation à l’air libre). C’est ainsi que le village a été certifié par la direction de l’assainissement », a informé le chef du projet, Dieudonné Wade. Dans cette même démarche un forage à été réhabilité au profit des habitants de ce village. « Nous avons mis en place un comité de gestion et nous avons intégré les communautés dans le processus de suivi de projets pour n’est pas que ces communautés retombent dans le anciennes habitudes », ajoute-t-il.
Le chef de canton Krim-Krim, Toussaint Naim, trouve les travaux réalisés sur le terrain bénéfique non seulement pour la génération actuelle mais aussi pour la génération future. « Si on continue, ce n’est pas a cette génération de profiter de l’importance de ce projet, c’est à la génération future », s’est-il réjoui. Il a tenu à remercier World Vision et Unicef qui ont aidé sont canton dans la réussite du projet.
En rappelle dans ce canton, c’est tout un projet qui est mis en œuvre au profit de la population afin d’atteindre la fin de la défécation à l’air dans les villages qui sont dans la zone concernée.
Nguelsou Balgamma