L’Upd tient son université d’été 2017
L’union des démocrates pour le développement et le progrès (Upd) organise ce vendredi 22 septembre 2017 à la maison de la femme son université d’été 2017. Cette rencontre de deux jours (22 au 23 septembre) a permis au président de l’Upd Max Kemkoye de passer aux cribles les réformes institutionnelles, le dialogue inclusif, la question migratoire.
L’Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (Upd) tient son université d’été dans une atmosphère politico-sociale marquée par la discorde autour de la table ronde de Paris et le rapport accablant de l’Amnesty international. Selon Max Kemkoye, l’Upd à travers cette université a tout mis en œuvre pour rendre effective et réelle sa mission de formation qui n’est pas seulement consacrée à ses militants mais aux jeunes venant d’autres sphères de s’informer et de relever leurs niveaux de compréhension sur la gestion de l’Etat. Pour lui, après 26 ans de règne, le régime Mps continue non seulement à emprisonner arbitrairement les chefs de partis politiques de l’opposition et les dirigeants de la société civile, mais aussi à étouffer, réprimer et rétrécir l’espace politique et les libertés politiques. « Nous allons prouver à ce régime qu’il n’y a pas qu’à travers l’opposition de la rue qu’on peut le déstabiliser. Nous lui donnerons une réponse appropriée en construisant une solidarité d’idées et de conviction par laquelle, le peuple prendra bientôt le pouvoir par la façon la plus démocratique possible », précise-t-il.
Selon Max Kemkoye, la question des reformes institutionnelles doit requérir la mise en place d’une assemblée constituante. « Ce qui n’est pas le cas ! », s’exclame-t-il avant de compléter : « Nos députés, bien qu’ils ont la légalité, n’ont pas la légitimité car, le peuple ne les pas élus ».
Sur la question de dialogue inclusif, le président de l’Upd affirme que tout n’est que spectral : « Rien ne va changer tant que ce système mis en place et qui s’est enraciné ne soit pas déboulonné avec toutes ses racines ». Pour lui, l’opposition est tombée dans l’infantilisation.
Le président de l’Upd salue le volontarisme de la diplomatie française mais refuse que le territoire du Tchad soit utilisé comme un bunker de séquestration des candidats à l’immigration.
Stanyslas Asnan