Les tchadiens de la capitale s’activent pour fêter le Tabaski ou la fête des moutons Appelé par certains. L’achat des moutons, des vêtements et bien d’autres choses résument les préparatifs de cette fête.
Sur l’avenue de 10 octobre ou se vendent les moutons, les vas et viens des usagers s’observent sous le ronflement des engins à 2 et 4 roues. Au bord de ce goudron, certains a bord des voitures où sur des motos discutent le prix des moutons.
Pour les préparatifs de Tabaski, certains parlent du prix exorbitant des denrées sur les marchés. « Toutes les choses sont chères sur les marchés, imaginez, il faut avoir 40.000 à 50.000f pour avoir un petit mouton », se lamente Issa venu payer un mouton.
Pour les vendeurs, ces moutons sont vendus à bon prix pour permettre à tout le monde de fêter en famille.
Du marché d’Abena au grand marché en passant par le marché Dembé, les préparatifs vont bon train, les allées des marchés sont saturées, l’ambiance est mouvementée. Dans ces marchés où les femmes, hommes et enfants achètent différents articles pour fêter le tabaski, ils déplorent toujours le prix exorbitant des articles sur le marché.
Aissatou s’indigne devant un commerçant. « Pourquoi vous faites à votre tête. A chaque occasion vous voulez en profiter ? Même les épices pour la sauce deviennent chères ici ? », demande-t-elle.
Certains estiment la fête de tabaski serait meilleure. « Nous allons bien fêter Tabaski parce que tout est déjà apprêté malgré que tout est chère sur le marché », souligne Sadié.
Le prix des articles sont restés comme les jours ordinaires selon certains commerçants. «Nous n’avons pas augmenté le prix des articles mais, les clients parlent d’augmentation de prix », souligne Ahmat devant sa boutique.
D’autres parlent de l’état des routes qui ont fait grimper le prix de certains produits et aliments.
Lobey Bab Sidick