Culture

Du 17 au 21 Mai, Ndjamena abritera La 1ère édition du Fiama

Du 17 au 21 Mai, Ndjamena abritera La 1ère  édition du Fiama 1

Placée sous le thème «  la migration, facteur de  développement et de cohésion sociale », La 1ère édition du festival international des arts migratoires en Afrique (Fiama)  a été annoncée lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi 17 Mai 2023 à l’Instution français du Tchad (Ift).

Du 17 au 21 Mai, N’Djamena abritera le festival international des arts migratoires en Afrique.  Ce festival, le premier du genre au Tchad est une initiative de l’Association culturelle Mably Inter.

Selon le promoteur dudit festival, Hervé LaGo alias Zaparo le Migrant, le phénomène migratoire observé ces dernieres années comporte de multiples causes qui sont d’origine endogène et  exogène. Pour lui,  Ce phénomène a un impact direct dans le monde en général et en Afrique en particulier et est porteuse de tous les mouvements économiques, sociologiques et culturels des peuples d’ici et d’ailleurs. «  Ce festival est lieu de se pencher sur ce mot migration qui fait et continue à faire autant des victimes en Afrique. Le fait de voir nos frères africains aller mourir dans la méditerrané n’est pas facile. Même moi,  j’ai perdu deux  de mes frères. Ce sont ces cas, qui ont suscité en moi cette  action», explique-t-il.

D’après Hervé, si aujourd’hui les jeunes africains continuent à croire que l’Europe est l’Eldorado ou le paradis du moment, ce sont les chefs d’Etats africains  qui en sont responsables. « Les premiers migrants sont nos chefs d’Etats. Regardez par exemple, lorsqu’ils sont souffrant où est ce qu’ils se font soigner ? Où est-ce qu’ils font leurs tourismes ? Leurs visites, les vacances où est-ce qu’ils les passent …. C’est en Europe toujours », décrit-il .

Le promoteur Hervé LaGo , a ajouté que la migration n’est pas seulement que l’affaire des jeunes , il y a des fonctionnaires et toute autre catégorie des personnes qui en font parties. «  Si aujourd’hui, plusieurs personnes migrent vers l’Europe, c’est parce que  nos écoles manquent de crédibilité. Il y’a aussi les parents qui par suivisme, incitent leur progénitures à faire “ comme le fils de l’autre ” et le tout couronné par des ressortissants africains mal intentionnées  qui les   incitent  à se lancer dans cette conquête de l’avenir »,  a martelé le promoteur du festival.

Le Fiama n’est pas seulement qu’un festival culturel, il est aussi socio-éducatif. Pour cette 1ère édition, les festivaliers entendent mener plusieurs activités surtout d’ordre éducatif notamment, des ateliers d’échange et de formation, des campagnes de sensibilisations dont quatre quartiers ont été retenus, Goudji, Farcha, Walia et Gassi. Il est  prévu aussi des théâtres,  et danses . Les thèmes qui seront abordés portent sur la migration, ses avantages et ses conséquences.

Afin de montrer son caractère international, les organisateurs ont fait venir le rappeur ivoirien Jojo le Barbu qui est la tête d’affiche. Il aura à ses côtés plusieurs autres rappeurs tchadiens  ce 17 Mai à 19h du côté des  jardins de l’Ift.

Mbaidjiguim Gedeon