Un rapport accablant des nations unies (Onu) élaboré à partir d’une enquête de la division des droits de l’homme, de la mission des casques bleus déployé depuis 2013 au Mali, rendu public le vendredi dernier, accuse l’armée malienne et des combattants étrangers d’avoir exécuté en mars 2022, au moins 500 personnes lors d’une opération anti terroristes menées à Moura dans le centre du pays.
Pour le haut commissariat des nations unies, les agissements de l’armée malienne pourraient être considérées comme des crimes de guerre et selon les circonstances des crimes contre l’humanité.
Des affirmations fustigées par la junte malienne qui dénonce, un rapport reposant sur un récit biaisé et critique le procédé par lequel l’Onu l’a établi . « En aucun moment ni la Minusma , ni le haut commissariat aux droits de l’homme ne nous a adressé une demande d’autorisation pour prendre des images de Moura grâce à des satellites. En utilisant des satellites pour prendre des images sans autorisation et à l’insu des autorités maliennes la mission a effectué une manœuvre clandestine contre la sécurité nationale du Mali, par conséquent, le gouvernement de la transition décide d’ouvrir immédiatement une enquête judiciaire contre la mission d’établissement des faits et ces complices pour espionnage et atteinte à la sûreté extérieure de l’état », a déclaré le ministre d’état de l’administration du territoire, Colonnel Abdoulaye Maïga
