En marge du festival international Afro’On, il a été organisée un Café philo sur le thème : « le rastafarisme un art de vivre, un moyen d’expression ou un engagement politique » au village artistique du centre Talino Manu.
L’échange s’est déroulée autour de l’historique du reggae, son évolution et son avenir dans un contexte mondial qui nécessite un grand changement. Il se trouve que l’art engagé est la mise au service de l’artiste et de son travail au profit d’une cause où d’une communauté. L’art, sous toutes ses formes, a toujours été un terrain d’expression, et les artistes ont toujours dénoncé, exposé, jeté à la face du monde leurs émotions et leurs points de vue sur les sujets qui les émeuvent.
Les anciens ont expliqué le Reggae et son rythme dans l’engagement civique et politique des artistes. « Et c’est ce qui caractérise essentiellement le reggae des autres styles musicaux, c’est un rythme à quatre temps lourd ou les temps faibles sont accentués grâce à la basse et la batterie», a expliqué Didi Walker l’un des premiers reggaemen tchadiens.
Dans l’histoire de cette musique, il y a six générations. Nous avons, le Ska ; l’early Reggae ; le One -drop ; le rocker ; le stepper et le rub-a-dub. «C’est évidemment à Bob Marley et les Wailers qu’on doit le succès de ce genre musical à l’international», ajoute Didi Walker.
« Dans son engagement, Bob Marley n’a jamais cessé d’œuvrer pour la réconciliation entre les frères Jamaïque, chanter son engagement social, politique et pour l’émancipation du peuple noir afin de le voir s’affranchir de la damnation du poids de son histoire », a poursuivi Annourh Oumar Afanndy.
Le reggae se diffère des autres styles musicaux, par son rythme révolutionnaire c’est d’ailleurs cela qui qualifie l’artiste engagé comme une personne qui est conscient de sa place dans la société, et qui à travers son art, partage des messages sur sa prise de position.
De toutes ces explications, il se trouve que, le monde est confronté à un système de gouvernance où les reggaemen sont interpelés pour milité pour la liberté de l’Afrique.
Nguelsou Balgamma