Première exposition de She runs Chad
Le réseau des jeunes femmes entrepreneures ‘’She runs chad’’ a fait sa première exposition ce samedi 12 août 2017 au restaurant perception. Exposition au cours de laquelle, ces jeunes femmes ont présenté plusieurs articles composés de produits cosmétiques mais aussi leur savoir faire en matière de communication, de relations publiques, et de service communautaire.
Dans le souci de promouvoir l’entreprenariat féminin, dix jeunes femmes ont exposé divers objets qu’elles ont initié en vue d’entrer en contact avec de potentiels bailleurs, partenaires ou clients. Sur le tableau d’exposition, divers produits à savoir la cosmétique, les sacs en main dame et les parfums. Pour Déborah Melom Djeraréou, coassociée de ’She runs chad’’, ce réseau vise à créer une plateforme d’échange et d’entraide pour les jeunes femmes entrepreneures afin de leur permettre de mutualiser leur créations et avoir une bonne visibilité. Dans un pays où l’accès à l’internet est difficile et le milieu d’affaire est difficile en raison des droits de la douane et des taxes, ces jeunes comptent malgré tout user de leur influence sur les réseaux pour valoriser leurs talents et vendre leurs produits et services. « Chacune de nous est douée de talents. En dehors des produits, nous avons des services compétents en traduction langue notamment en anglais, en français et en espagnole. Comme nous sommes très actives sur les réseaux, nous voulons profiter de cette opportunité pour offrir nos servis et produits», précise Adrienne Ndoubayo, l’une des coassociées de la plateforme. « Ensemble, nous serons fortes et nous encourageons nos sœurs qui ont des projets à nous rejoindre », complète Rimgoto Dannodji Francine.
Créer sur les réseaux sociaux, ‘’she runs chad’’ est l’initiative de ces trois jeunes femmes. Traductrice-interprète, analyste financière et gestionnaire des ressources humaines. Elles ont connu la vie professionnelle et le chômage. Actuellement, elles gèrent un salon de maquillage professionnel, d’une association en faveur des enfants de la rue et des jeunes filles prostituées et d’une entreprise de traduction des langues.
Stanyslas Asnan