Dans un entretien accordé au Journal le jour, paru au numéro 3906 du mercredi 26 avril 2023, le Vice-Président Afrique de Savannah Energy , Yacine Wafy, reviens sur le litige qui oppose son institution à l’Etat Tchadien concernant l’achat des actifs d’Esso Tchad par Savannah , le transfert de 10% des parts de Savannah de Cotco à la Snh et la supposé implication de certains personnalités Camerounaise dans le litige.
Suite au bras de fer qui l’oppose a l’entreprise pétrolière britannique Savanah Energy, l’Etat tchadien a multiplié des accusations a l’encontre de ladite institution dont l’une d’entre elle est de la présenter comme une « nébuleuse ». Pour le Vice-Président Afrique de Savannah Energy à Paris Yacine Wafy, l’accusation des autorités tchadiennes présentant son institution comme une « nébuleuse », est sans fondement, relève de la diffamation et est complètement aux antipodes des valeurs qui sont les leurs. « Nous sommes côtés à la Bourse de Londres, avec tout ce que cela implique comme responsabilités, obligations règlementaires et normes. Nous avons des comités d’éthique et de conformité auxquels nous nous soumettons. Nous avons levé sur les marchés financiers internationaux 1,8 milliard de dollars US de notre création en 2014 à nos jours. Nous publions même nos comptes, ceux-ci sont publics et vérifiables à souhait sur notre site internet www.savannah-energy.com. Donc bien au contraire, nous pouvons affirmer que nous sommes des chantres de la transparence», a-t-il declaré.
De même que le transfert de 10% des actions de Savannah dans Cotco à la Snh qu’à effectuer Savannah Energy que l’Etat tchadien estime être illégale, Yacine Wafy considère cette analyse de la situation biaisée et parcellaire.
Pour lui, le transfert de ces 10% des actions de Savannah au profit de la Snh est soumis à une condition suspensive, la modification préalable des statuts de la Cotco pour finaliser la transaction. C’est dire que le transfert des actions de Savannah à la Snh ne sera effectif qu’après la modification des statuts qui en l’état actuel l’interdisent, à travers l’article 10 des Statuts de Cotco. « Pour être explicite, cet article interdit aux opérateurs privés du consortium, à savoir donc ExxonMobil puis Savannah Energy, Chevron, et Petronas, de vendre des actions à un des Etats, Tchad et Cameroun. en résumé, ce transfert d’actions ne sera définitif et ne rentrera en vigueur qu’après la modification des statuts. La signature historique pour la Snh et le Cameroun du 20 avril dernier était donc parfaitement légale », a expliqué le Vice-président.
En réponse aux accusations du Tchad qui dénonce le fait que certaines personnalités Camerounaises ,notamment le fils du président Camerounais Frank Biya, travaille en sous-main pour Savannah Energy aux détriments de ses intérêts , le Vice-Président Afrique de Savannah Energy , Yacine Wafi précise que son institution opère dans la transparence et la bonne gouvernance et qu’aucune autorité Camerounaise, de manière directe ou indirecte, n’est actionnaire de Savannah. « Savannah Energy, ses dirigeants, ses employés et ses conseils n’ont jamais eu de contact avec Frank Biya relativement à notre transaction avec la Snh. Cette personnalité Camerounaise n’a jamais été impliquée dans nos interactions avec les autorités tchadiennes et camerounaises . Evitons, de grâce, le sensationnel », a-t-il conclu.
