Accidents, crevaison, chutes, disputes sont quotidiennes à N’Djamena à causes des trous sur les voies publiques.
Il est difficile de les compter tant ils sont nombreux dans les rues de N’Djamena. Les nids de poules, ces trous dans le bitume compliquent la circulation à N’Djamena. Ils sont aussi l’une des causes des bouchons sur les grandes artères. «Chaque jour c’est la même galère. Nos véhicules tombent tout le temps en panne à cause de ces trous dans le goudron », explique Ramadan à bord d’un pick-up sur l’axe Dembé-10 Octobre qui ne cesse de klaxonner pour négocier son passage.
Sous l’échangeur qui va du marché de Dembé au Marché à mil, la situation n’est guère meilleure. Les usagers slaloment pour éviter des trous béants et le danger n’est pas loin. « Hier en voulant contourner ce trou, un camion de transport de marchandises à renversé un clandoman qui transportait des mangues », explique une vendeuse de poisson des parages.
Cette situation que vivent les N’Djamenois au quotidien exaspère. « Nos routes son mal bitumées sinon comment comprendre qu’à peine quelques années après la construction, le bitume est détruit laissant les trous aussi grand », se désole Younous, un conducteur de bus sur l’axe N’Djamena-Koundoul.
Tout ceci est fait au vu et au su des autorités qui n’agissent pas.« Regardez seulement la route qu’emprunte le président de l’assemblée chaque jour. Il n’ose même pas lever le petit doigt », pointe Prosper, conducteur de moto-taxi sur l’avenue Mathias Ngarteri. Circuler sur cet axe est un parcours de combat- tant. Il y a la boue, des flaques eau, auxquels s’ajoutent des odeurs nauséabondes. « La mairie ne fait pas son travail. Les trous ne sont jamais rebouchés et à chaque saison de pluie, ils s’agrandissent », constate Léonard, un habitué des nombreux maquis qui jalonnent l’avenue.
Nekarmbaye Raïssa, stagiaire
