Social

N’Djamena abrite les conférences des ministres de la CEEAC

N’Djamena abrite les conférences des ministres de la CEEAC 1

N’Djamena abrite les conférences des ministres de la CEEAC

Le Secrétariat général de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) organise du 25 au 28 juillet 2017 à l’Hôtel Hilton la conférence des ministres de la CEEAC. Ces assises portent sur l’Eco sécurité, le conflit homme/faune et les autres conflits liés à l’utilisation des terres en Afrique Centrale.

Cette double conférence (Experts et Ministres) des Etats d’Afrique Centrale sur la protection des ressources naturelles revêt un caractère important. Elle montre l’engagement de différents Etats dans la lutte contre la criminalité faunique. Cette menace concerne la survie des pachydermes que la paix et la sécurité des Etats ainsi que les conditions de vie des populations. La vision est partagée par l’Organisation pour la Conservation de la Faune Sauvage en Afrique(OCFSA) et s’inscrit dans la conservation de la biodiversité faunique de la sous-région d’Afrique Centrale. Nyongwen Joseph, président en exercice de l’OCFSA appelle les Etats membres de l’organisation de s’approprier des instruments juridiques qui sous-tendent l’organisation et de les internaliser dans leurs législations nationales : « C’est le lieu d’interpeler tous les observateurs en présence pour une mobilisation à la hauteur de l’urgence de cette criminalité transfrontalière qu’est le grand braconnage ».

Dr Honoré Tabuna, Coordonnateur du programme conservation de la faune sauvage d’Afrique, représentant le Secrétaire général de la CEEAC renchérit que cette conférence s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme PCBAC-SEAC (Programme de conservation de la Biodiversité en Afrique Centrale-Sauvage des éléphants d’Afrique Centrale) couvrant trois pays à savoir le Cameroun, la RCA et le Tchad. «Les résultats attendus vont compléter les acquis obtenus par le PCBAC-SEAC en termes de moyen roulant, du matériel informatique, du mobilier et bientôt des constructions de bases de vie et des postes avancés dans les trois pays cibles », informe-t-il.

Brah Mahamat, le ministre de l’environnement et de la pêche reconnait que la sous-région dispose d’un capital naturel, biologique et non biologique immense des forêts, des ressources halieutiques et fauniques. « Ces ressources minières aux potentiels immenses et variées sont des ressources de revenus non négligeables pour les Etats. Malgré les efforts consentis par les Etats dans les domaines de la préservation et de la conservation, ces ressources demeurent confrontées à des situations d’insécurité écologique, causées par des facteurs naturels et humains », relève le ministre.

 

Mbairam Koularambaye