Le laboratoire des dynamiques politiques, sociales et des savoirs endogènes (Ladypse) a organisé une conférence débat le mercredi 29 mars 2023 sous le thème, « la chefferie traditionnelle et le constitutionnalisme Africain aux prismes des débats sur la forme de l’Etat ». La conférence a été animée par le professeur Urbain Amoa Koidio, président de l’université Charles-Louis de Montesquieu, Abidjan Cote d’ivoire.
C’est dans une salle archicomble, composée majoritairement des étudiants, des universitaires et quelques responsables traditionnels que le professeur Urbain Amoa Koidio a tout d’abord fait un historique de la reconquête de l’âme de l’Afrique qui doit se faire avec conviction et détermination, c’est ainsi, qu’il paraphrase le savant Cheik Anta Diop qui dit, « l’Africain ne voit plus derrière lui la nuit parce que les travaux antérieur ont permis de dégager ce plan, il peut suivre pratiquement l’évolution historique de son peuple, de la préhistoire à nos jours ».
Touchant l’aspect de la présence de la chefferie traditionnelle dans les institutions de la République, le Prof réaffirme qu’il faut, «promouvoir la chefferie traditionnelle éclairée nantie des connaissances des nouvelles écoles à l’ère du numérique et des objectifs du développement durable pour la rendre davantage performant ».
En outre, le professeur Urbain Amoa Koidio, plaide pour un climat social apaisé qui doit nécessairement passé par l’implication des chefferies traditionnelles dans les prises des décisions dans un esprit de liberté et de consensus. « La quête de vérité en situation de résolutions des conflits prend appuie sur la théorie de cinq vérités : la vérité intérieure, la vérité scientifique, la vérité historique, la vérité divine et la vérité collective », clarifie-t-il.
Pour lui, toutes ces vérités sont fondamentales dans la quête de maintien d’un équilibre social dans toutes les nations Africaines.
Makine Djama
