La pratique régulière d’une activité physique ou sportive a un effet bénéfique sur la santé et contribue au bien-être, indépendamment de l’âge et du sexe. Mais peu des femmes tchadiennes sont des sportives.
Le sport est une activité qui permet de se maintenir en forme. Cependant, au Tchad, un grand nombre de personnes ne le pratiquent pas ou le fait juste pour essayer de perdre du poids. « Regarder ma forme je frôle les 100kg. A cette allure, si je ne pratique pas une activité physique, je ne pourrais même plus marché », témoigne Lévy.
Pour Élysée, chargé de cours d’éducation physique et sportive, pratiquer le sport offre un apprentissage tout au long de la vie et une éducation alternative chez les pratiquants. « En pratiquant un sport ou une activité physique parallèlement à leurs études, les élèves acquièrent des compétences essentielles, notamment l’esprit d’équipe, le fair-play, le respect des règles et d’autrui, la coopération, la discipline et la tolérance », indique-t-il.
Beaucoup de femmes indiquent qu’elles n’ont pas le temps pour pratiquer le sport. Lors de la journée internationale du sport féminin, le président de ligue de football féminin de N’Djamena, Abakar Abdelkerim Adré, a souligné que seulement 10% des femmes pratiquent le sport au Tchad.
Faire du sport apporte également beaucoup de bienfaits pour le cerveau et améliore le sommeil. « Le sport améliore le sommeil, permet un meilleur fonctionnement du cœur et de l’activité sanguine, augmente la masse musculaire, diminue la masse graisseuse, entretien les articulations et les os, diminue le stress, les risques de cancers… », cite le Dr Gongoto Alphet, avant de poursuivre , « le sport comme activité physique exercée dans le sens du jeu et de l’effort, et dont la pratique suppose un entraînement méthodique et le respect de règles aide aussi les enfants et les jeunes à faire des choix sains, à rester actifs et à lutter contre les maladies non transmissibles ».
Lobey Bab Sidick