A l’occasion de la journée internationale de la francophonie célébrée chaque 20 mars de l’année, le coordinateur national du réseau des Calf (Centre d’apprentissage de la langue française du Tchad) bureau de N’Djaména, s’est prêté à nos questions ce lundi 20 mars 2023 pour parler de l’avenir de la langue française et des activités que le Calf de N’Djaména mène.
Comme de tradition, cette année la journée internationale de la francophonie célèbre la création culturelle francophone, sa diversité mais aussi la nécessité de valoriser son accès en ligne. Pour Nicolas Cartron coordinateur national du réseau des Calf, son institution travail essentiellement dans l’enseignement de la langue française et l’alphabétisation de la population non francophone. « Aujourd’hui la plus grande ville francophone c’est Kinshasa (Rdc), donc ça montre clairement que le continent africain et ses millions des locuteurs constitue le foyer de la langue française », explique-t-il. Pour commémorer cette journée, le Calf mène différentes activités. « Nous avons des activités ludiques, pédagogiques et culturelles. Nous avons commencé depuis le 13 mars avec les activités et nous allons clôturer le 27 mars avec une grande soirée au ministère des affaires étrangères », ajoute-t-il.
En répondant sur l’avenir de la langue française en Afrique notamment au Tchad, le coordinateur national du réseau des Calf, Nicolas Cartron, estime que, « l’avenir de la langue française au Tchad est prépondérant dans la mesure ou la langue française permet au Tchad de communiquer avec ses voisins les plus proches et les instances internationales », précise-t-il.
Makine Djama
