La capitale tchadienne, N’Djamena est depuis quelques jours sous la poussière. Une situation qui comporte plusieurs risques d’accidents et de maladies.
La tempête de poussière qui couvre la capitale tchadienne depuis deux jours, est un phénomène naturel, cyclique qui se produit en moyenne 100 jours par an à indiqué le directeur général adjoint de l’Agence nationale de la météorologie, Hamit Abakar Souleymane au micro de Tchadinfos.
Selon lui, cette poussière joue un rôle pluriel dans l’écosystème mondial, car elle modifie le climat. « Elle a également des effets sur la santé humaine causant des maladies respiratoires telles que le rhumatisme, asthme, le rhume etc. », souligne Hamit Abakar Souleymane avant d’expliquer que « ce phénomène influence sur le système de transport routier et aérien parce qu’il réduit la visibilité ».
Hamit Abakar Souleymane appelle la population à être vigilant et aussi de couvrir les enfants qui sont des couches vulnérables et d’utiliser les cache-nez pour éviter les maladies respiratoires. « Il faut toujours prendre des dispositions, car ce phénomène va continuer jusqu’à trois mois, c’est un signe pour nous faire savoir que nous entrons déjà dans la période de la chaleur », conclut-il.
Lobey Bab Sidick