Dans le cadre de ses activités dénommées « jeunes, engageons-nous pour la paix au Tchad », l’association H5 Académy en collaboration avec les associations civiles a organisé ce samedi 4 février au centre de formation pour le développement une conférence débat sous le thème, «acceptons nos différences ».
Pour le coordonnateur de H5 Académy, Mahamat Hassan Moustapha, ce cadre d’échange avec les différents corporation de la société civile et les leaders religieux, vise à promouvoir la paix et la cohabitation pacifique. « Soyons fière d’être tchadien. La refondation de notre pays nécessite la contribution de toutes ses filles et fils et c’est autour de la paix et la tolérance que nous allons construire le Tchad nouveau », fait-il savoir.
Mahamat Hassan Moustapha a invité les tchadiens à accepter leurs différences qu’ils soient du Nord du Sud, de l’Est, de l’Ouest où du centre parce qu’ils sont condamnés à vivre ensemble. « Notre bien commun c’est le Tchad. Pour une vie paisible, dominons nos orgueils, acceptons nous les uns, les autres parce que accepter l’autre c’est d’abord un acte de citoyenneté. Œuvrons tous pour un Tchad uni, fort et prospère. Notre diversité est une richesse à préserver et a mettre en valeur », déclare-t-il.
Les leaders religieux et ceux de la société civile se sont entretenues autour des notions de vivre ensemble avec les élèves présents à la conférence.
Selon l’abbé Madou Simon Pierre, curé de la paroisse Bienheureux Isidore Bakandja de Walia Goré, Cette conférence est un grain d’espoir pour un Tchad nouveau car admet-il, le mal vivre ensemble est réel au Tchad.
Dr Mahamat Hissein, enseignant a l’université de N’Djamena a pour sa part souligné que l’éducation et la justice sont des solutions aux problèmes de la cohésion sociale au Tchad. « Les hommes politiques sèment des divisions entre les Tchadiens. Nous devons nous unir pour le vivre ensemble au Tchad », conclut-il.
Nguelsou Balgamma
