Aujourd’hui, 4 février 2023, le Tchad se joins à la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale contre le cancer sous le thème « unir nos voix pour agir ». Ce thème est un appel à la marche vers le rassemblement et le renforcement des capacités et des initiatives de plaidoyer qui unissent la communauté internationale contre ce fléau mondial.
2ème cause de mortalité dans le monde avec plus de 10 000 000 de décès par an enregistrés dans les pays à faibles et moyens revenus, le cancer reste toujours un défi majeur de santé publique bien que la médecine a démontré ces progrès.
Au Tchad , en 2020 l’incidence du cancer est estimée à 29, 42%. Le cancer du sein vient en tête avec un pourcentage de 10,18%. « En dépit des réalisations majeurs réalisées au cours des dernières années particulièrement dans la formation des cadres nationaux , de la mise en place d’un registre de cancer à N’Djamena ainsi que l’élaboration d’un programme national de détection précoce du cancer gynécologique, un grand effort reste encore à faire », informe le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim.
Selon le Dr Abdelmadjid Abderahim, la politique du gouvernement consiste à rendre le système de santé du Tchad plus performant, résiliant et efficace , dans l’équité pour assurer la prise en charge de l’ensemble de la population tchadienne. « afin de remporter d’autres succès dans la lutte contre le cancer et avancer de façon cibler , progressive et sûre , une stratégie de développement de potentialité et d’expansion des activités et services sur tous l’étendue du territoire à cours, moyen et long terme est entrain de s’asseoir » explique-t-il.
L’une des priorités absolue du gouvernement est également, informe le ministre en charge de la santé , le renforcement des capacités nationales contre le cancer. « Pour qu’un système de santé soit résilient, performant, capable de répondre aux besoins des malades , Il faudrait qu’il y’ait un transfert de compétences aux cadres nationaux. Parce que rester toujours tributaire de l’aide extérieur peut s’avérer être dangereux », renseigne-t-il, avant d’ajouter que , « c’est le moment pour nous d’ unir nos actions et de mener une lutte concertée, harmoniser et suffisamment planifiée ».
Kedaï Edith
