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Les partis politiques opposés à la transition sonnent l’alarme sur la dérive du pays

Les partis politiques opposés à la transition sonnent  l’alarme sur la dérive du pays 1

Les partis politiques opposés à la transition , ont fait  ce 02 jeudi 2023 dans les locaux de la radio Fm Liberté, un point de presse dans le but d’ attirer l’attention de la  communauté internationale sur la conduite dangereuse des autorités de transition qui entraîne le pays à la dérive .  

présentés  dans un mémorandum de 13 pages , les partis politiques opposés à la transition ont brossés un tableau sombre de la gestion du pays par les autorités de la transition.

Au premier volet de leur déclaration, ceux-ci soulignent que les autorités de la transition confondent le rôle politique et institutionnel d’un premier ministre car les actions cités par les autorités de la transition comme une réalisation n’est pas du tout digne d’action gouvernementale.  «   Ceci témoigne bien de l’incapacité du premier ministre à coordonner l’action gouvernementale  et a s’imposer  du fait de la polyarchie où certains ministres se sentant très proche du président de transition n’ont aucun respect pour lui partant , du principe de verticalité hiérarchique », informent-ils.

Pour les partis politiques opposés à la transition, aucun acte majeur ayant trait aux fameuses résolutions 187 et 145 actions sectorielles du dialogue dit national inclusif et souverain n’a été posé, sauf la création fondamentalement irrégulière, hors de tout consensus, des organes taillés sur mesures des ambitions de Mahamat Idriss Déby Itno. « Sans une évaluation rigoureuse, le gouvernement dit d’union nationale, malgré sa pléthore et sa consistance pourvue de quatre ministres d’État, est le gouvernement le plus médiocre et amplement dangereux, tant pour l’unité nationale, le retour serein à l’ordre constitutionnel que pour la gestion du pays », déclare   le président du parti Les Démocrates  Pr Avocksouma Djona Atchenemou,

Les partis politiques opposés à la transition ont aussi  tacler le gouvernement de transition en ce qui concerne la sécurité intérieure dont ils estiment, « se déliter drastiquement à cause de la haute corruption qui a gagné tous les secteurs y compris le secteur sécuritaire qui baigne dans le cafouillage et l’absence de contrôle ».

D’après les partis opposés à la transition,  le gouvernement dit de transition a opéré une série d’actes ostentatoirement communautaires , dont la mise en œuvre d’un système d’exclusion caractérisé par divers arrêtés d’intégration à la Fonction publique. « A cela s’ajoute la promotion aux grades à la pelle où 1 500 personnes sont intégrées par une procédure exclusivement fermée à la Police nationale et plus de 50 officiers sont promus au grade de général dans l’armée nationale », renseignent-ils.

Les partis politiques opposés à la transition ont  également soulevés  les épineuses question des  conflits intercommunautaires et agriculteurs-éleveurs qui selon eux, ont été décuplés par des ordonnances des plus scélérates et destructrices montées par le gouvernement de transition et systématiquement votées par le conseil national de transition.

Ningada Michée (Stagiaire)