Le Coordonnateur antenne de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Tchad, Habou Rémy, a présidé ce 12 janvier 2023, dans les locaux de l’Unesco, l’atelier d’information et de sensibilisation sur la décennie internationale des langues autochtones (2022-2032). Les participants s’engagent à œuvrer pour la protection et la vulgarisation des langues autochtones.
Cet atelier est une occasion donner aux journalistes, acteurs qui travaillent sur la promotion des langues autochtones d’échanger et de partager les bonnes pratiques sur la promotion de la diversité linguistique et du multilinguisme. Pour Habou Rémy, la pertinence et la légitimité de ce thème et de ses objectifs à atteindre, la concrétisation parfaite des droits linguistiques des individus qui constitue encore aujourd’hui, un défi à l’échelle mondiale et particulièrement pour la quasi-totalité des Etats de l’Afrique Subsaharienne. « l’Afrique subsaharienne à elle seule compte plus de 2000 langues, soit près d’un tiers des langues du monde. Malheureusement force est de constater que ces langues africaines, de manière générale gravitent autour des langues officielles étrangères et n’ont pas l’opportunité d’assumer pleinement une fonction valorisante », déplore le coordinateur de l’Unesco au Tchad. Selon Habou Rémy, la langue est indéniablement un facteur clé de l’amélioration de la qualité des apprentissages. « On apprend mieux et plus vite dans la langue qu’on maitrise. Elle est par ailleurs reconnue comme facteur de cohésion sociale au niveau national et d’intégration au niveau régional et continental », explique-t-il.
A l’issue de cet atelier d’information et de sensibilisation, les participants ont recommandé au gouvernement, d’impliquer les radios privées dans les cations de sensibilisation pour la promotion des langues autochtones ; appuyer les recherches et la publication sur les langues autochtones Tchadiennes ; impliquer les organisations féminines dans la promotion des langues autochtones. A l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la séance et la culture de multiplier ces genres de rencontre a l’intention des journalistes afin qu’ils comprennent la notion de la protection des langues autochtones ; soutenir le réseau des journalistes/ communicateurs pour la promotion et la protection des peuples autochtones.
Nguelsou Balgamma