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Intégration à la fonction publique : le représentant des personnes handicapées du Moyen-Chari crie à l’injustice

Intégration à la fonction publique : le représentant des personnes handicapées du Moyen-Chari crie à l’injustice 1

Suite aux arrêtés d’intégrations à la fonction publique, sortis la semaine dernière, les représentants des Associations des personnes vivant avec le handicap dénoncent une une injustice. Le représentant des personnes handicapées du Moyen-Chari, Ouya Bassou Boula, exige du gouvernement un autre pour réparer cette injustice.

Ouya Bassou Boula trouve que l’arrêté du 30 décembre 2022 exclue les personnes handicapées. « Ce qui se passe a la fonction publique de ce pays, est inadmissibles. Est-ce que nos diplômes ne sont pas utiles au Tchad ? Quel est la raison de notre exclusion a l’intégration ? A cause de notre handicap ? », s’interroge le représentant des personnes handicapées du Moyen-Chari. Pour lui, leur discrimination et exclusion a la liste d’intégration a la fonction publique est une violation des lois et conventions relatives aux droits des personnes handicapées. « C’est pourquoi j’appelle l’opinion internationale et nationale à avoir un œil regardant sur cette situation d’injustice et d’exclusion que subissent les personnes vivant avec le handicap au Tchad », lance-t-il.

« Pour réparer cette exclusion, les personnes handicapées demandent au gouvernement de sortir dans un bref délai leur arrêté d’intégration à la fonction publique sans quoi, les jours et mois à venir seront décisifs dans leur lutte », exige Ouya Bassou Boula.

Si rien n’est fait, les personnes handicapées entendent organiser des manifestations pour entrer dans leurs droits. « Face à cette situation, j’appelle tous nos membres à sortir massivement prendre part à la marche pacifique que nous comptons organiser le 20 janvier 2023 sur toute l’étendue du territoire national afin de réclamer nos droits et à toute la population de nous soutenir dans cette lutte afin que nous entrions dans nos droits garantis par les textes et que prennent fin cette injustice et l’inégalité de chance », lance Ouya Bassou Boula.