Affaire Tchad-Haut commissariat des droits de l’homme : Une enquête est ouverte au Tchad
Le ministre de la justice garde de sceaux et de droits de l’homme, Ahmat Mahamat Hassane a fait une déclaration dans la salle de réunion du ministère de la justice ce vendredi 16 juin 2017.
Déclaration à l’opinion nationale et internationale sur une enquête ouverte pour retrouver les personnes remises en cause dans les deux accusations publiées par le rapport du 24 mai 2017 de la mission onusienne et celui du bureau d’investigation canadienne.
A peine un mois de la publication du rapport accusant l’armée tchadienne des violations des droits de l’homme en Centrafrique, le Tchad proteste contre ces graves accusations. « Ces accusations sont en quelques sortes de machination de déstabilisation du Tchad. Et le Tchad étant un pays de droit et de justice a pris le temps de mettre en place une équipe d’expert par un arrêté du président pour mener une enquête afin de déterminer si le Tchad est impliqué », déclare le ministre de la justice garde de sceaux et de droits de l’homme, Ahmat Mahamat Hassane. De ce fait, « L’enquête doit se suivre au niveau des procédures légales, au niveau de notre pays pour déterminer les responsabilités des uns et des autres mais en attendant, le comité interministériel des experts est entrain de répondre point par point aux accusations graves portées contre notre armée et les éléments de nos forces et sécurité et carrément dans la collectivisation de la faute contre notre pays et les insinuations politique de déstabilisation», clarifie le ministre.
« Des informations parvenues d’un bureau des investigations canadiennes que des individus de nationalité tchadienne auraient acquis selon les insinuations sur des biens publics tchadiens de grands investissements de l’ordre de plus de 8,5million de dollars qui seraient investis au Canada .Ces personnes mises en cause auraient occupé dans la chaine économique du Tchad de hauts postes. Et puisque ces accusations sont extrêmement graves, mettant en cause les biens publics, il est de notre devoir d’ouvrir une enquête judiciaire. Si les faits sont matériellement prouvés, l’Etat du Tchad doit rentrer dans ses droits en poursuivant les auteurs », indique le ministre. Déjà, la justice tchadienne est saisie pour l’ouverture d’une enquête judiciaire à N’Djamena et les demandes d’extraction, annonce le ministre Ahmat Mahmat Hassane.
Miguerta Djiraingué, stagiaire