Le Haut Conseil de la Communication veut assainir la profession de journaliste
Le président du Haut Conseil de Communication (HCC) Dieudonné Djonabaye a animé ce mardi 13 juin 2017 à la maison des Medias du Tchad une conférence de presse pour échanger avec les journalistes sur la suspension de la carte professionnelle de la presse et la sécurité des journalistes et le basculement au numérique.
Cette conférence de presse est la toute première depuis l’entrée en fonction du président du HCC, Dieudonné Djonabaye. D’après le président, la carte d’identité professionnelle du journaliste est détenue illégalement par ceux qui ne sont pas de la profession. « Le HCC a suspendu et annulé la carte professionnelle du journaliste afin d’assainir le métier car, nous avons constaté que les personnes qui ne sont pas du métier détiennent illégalement cette carte. Cela est inadmissible », précise –t-il.
« Pour assainir, cette noble profession, nous tenons à vous informer qu’un projet de décret pourtant création, attribution, composition et fonctionnement de la commission de la carte d’identité professionnelle sera déposé afin d’obtenir pour l’approbation du Président» ajoute-t-il.
Abordant le volet de la sécurité des journalistes, les discussions ont tourné autour les agissements de l’Agence Nationale de la Sécurité. Le dernier cas en date est la torture du confrère de la radio Dja-Fm, Boulga David par les éléments de l’Ans antenne du 4e arrondissement. Dieudonné Djonabaye a répondu que « L’article 10 du règlement intérieur du Hcc est consacré à la protection de la presse. Le collège prend toutes les mesures pour garantir la liberté de la presse et des journalistes dans l’exercice de leur métier ».
Par ailleurs, le président du HCC a exhorté les directeurs des publications de former leurs personnels afin d’avoir des journalistes de qualité au lieu de continuer à les exploiter. Les médias publics n’ont pu couvrir la conférence de presse parce que le président du HCC a voulu être ponctuel. Première qualité chez un journaliste a-t-il rappelé.
Miguerta Djiraingué, stagiaire