Apres six mois d’activités, l’unité de coordination du projet “Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones fragiles transfrontalières du Niger et du Tchad” a tenu sa 4ème réunion, ce mercredi 14 décembre 2022 à Mao pour discuter de l’avancé dudit projet. C’est le secrétaire général de la province du Kanem, Satadjim Succès Noel qui a lancé les travaux.
Avec pour mission, contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la cohésion sociale dans 4 régions des deux pays à savoir le Kanem et Lac au Tchad et Agadez et Diffa au Niger, la 4ème réunion de l’unité de coordination Recosoc vise à évaluer le niveau de réalisation des activités planifiées ainsi que la consommation budgétaire et la qualité de la collaboration avec les services techniques déconcentrés, d’en tirer des leçons et formuler des recommandations.
Le coordonnateur régional Recosoc, Grarba Yaye Issa, reste optimiste quant à l’atteinte des objectifs malgré le retard de certaines activités et le délai de réalisation du projet. « D’une manière globale, je dirai que ça va, même s’il y a de petit retard pour certaines activités qui sont liées, pas à l’équipe de terrain, mais surtout dans la conception, parceque c’est surtout une sous budgétisation qui est à l’origine de ce petit retard. Et nous sommes entrain de réfléchir pour voir comment est ce qu’on peut ajuster certaines activités pour rattraper ce petit retard et puis répondre aux besoins de la population », déclare Grarba Yaye Issa.
Pour le Secrétaire général de la province du Kanem, Sintadjim Succes Noël, la mission du projet Recosoc cadre avec les engagements globales du gouvernement du Tchad pour assurer le bien-être de sa population. « Il convient de rappeler que les zones frontalières situées sur les deux régions du Niger et les deux régions du Tchad présentent les caractéristiques similaires du point de vue de leur contexte respectif. Elles sont fortement touchées par la variabilité du climat, à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et à une pauvreté structurelle ». Dans un tel contexte dit-il, « l’appui de nos partenaires humanitaires pour une réponse appropriée à cette crise, est un grand soulagement ».
Cette réunion a regroupé toutes les parties prenantes notamment, l’équipe du projet, les services techniques de l’État et les autorités locales.
Ndjondang Madeleine