Au terme de la plénière tenue le 9 décembre 2022, les conseillers nationaux ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant code de l’artisanat de la République du Tchad.
Ce projet de loi portant code de l’artisanat comprend neuf (9) titres et se subdivise en dix sept (17) chapitres, composés de soixante (60) articles traitant chacun un domaine spécifique lié à l’artisanat au Tchad. Selon le rapporteur de la commission éducation nationale culture, jeunesse, sports, art et loisirs, l’artisanat avait bénéficié d’une attention particulière des autorités après l’indépendance surtout la création d’un centre artisanal et école des arts appliqués de Fort-Lamy, puis transformée en Centre National de l’enseignement public et des arts appliqués par ordonnance n°18/p. Csm du 17 mai 1976. « Cette volonté politique n’a pas pu être pérennisé afin d’impulser le développement de cette activité », a reconnu, Mahamat Saleh Ahmat Khayar, rapporteur de la commission. Pour lui, il est temps que le département en charge de l’Artisanat fasse davantage pour le rayonnement de ce secteur.
Les conseillers nationaux se sont inquiétés pour le fait que le secteur de l’artisanat est délaissé au détriment des autres secteurs. Ils citent pour exemple, l’éducation, la santé et la sécurité. Ils souhaitent que l’artisanat soient une priorité parmi les priorités de la transition.
Le ministre des affaires Culturelles, du Patrimoine Historique, du Tourisme et de l’artisanat, Abakar Rozzi Teguil, a rassuré les parlementaires que toutes leurs préoccupations seront prises en compte pour donner à l’artisanat tchadien et faire de lui, un véritable instrument d’union nationale.
Nguelsou Balgamma