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« 110.000 personnes vivent avec le Vih au Tchad », estime l’Unicef

« 110.000 personnes vivent avec le Vih au Tchad », estime l'Unicef 1

A la veille de la journée mondiale de lutte contre le Sida édition 2022, le fond des Nations-Unies pour l’enfance( Unicef) et le conseil national de lutte contre le Sida, en collaboration l’Onusida ont organisé ce 30 novembre 2022, un café de presse sous le thème « Poussons pour l’égalité », à l’hôtel la Résidence.

Ce café de presse est axé sur le contexte de la lutte contre le Vih au Tchad ; les initiatives pédiatriques en faveur de la lutte contre le Vih ainsi les initiatives et stratégies développées par l’Unicef en appui au gouvernement tchadien en faveur de la riposte contre le Vih d’ici 2030. Le représentant de Fond des Nations-unies pour l’enfance (Unicef) , au Tchad, Jacques Boyer, le profil épidémiologique du Vih est de type généralisé, avec une prévalence moyenne de 1,6%. La prévalence est plus élevée chez les femmes (1,8%) que chez les hommes (1,3%) et de (1,2%) chez les femmes enceintes selon l’Esdt-Mics 2014-2015. « On estime que 110.000 personnes vivent avec le Vih aujourd’hui au Tchad, et les trois quarts sont dans 8 provinces ( N’Djamena , Logone occidental m, Moyen Chari, Tandjilé, Chari Baguirmi, Lac, Hadjer Lamis et Guera) sur les 23 provinces que compte le pays ».

Selon Jacques Boyer, pour répondre à ses défis, l’Unicef soutien des interventions qui s’inscrivent dans la déclaration politique issue de la session spéciale de l’assemblée générale des Nations-unies de 2021( Ungass 2021) ; le cadre de la division du travail au sein des Nations-unies ; le cadre du programme de coopération entre l’Unicef et le gouvernement du Tchad ; et la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le Sida pour la période 2022-2026 ; stratégie qui, pour la première fois, prévoit un résultat spécifique pour la Ptme et le Vih pédiatrique. En terme de perspectives, l’Unicef travaillera à renforcer et consolider ces acquis, en poursuivant la mise en œuvre d’approches innovantes sur les plans pragmatique et technologique. « L’objectif de mettre fin au Sida chez les enfants d’ici 2030 ne peut être gagné sans la contribution et la participation des hommes de média. Nous comptons sur vous. “Poussons pour l’égalité”», déclare Jacques Boyer.

Le secrétaire du Conseil national de lutte contre le Sida, Dr Abbas Moustapha, a entretenu l’assistance sur l’état de lieu de la maladie, la situation de la maladie, le traitement, le goulots d’étranglement. Bref, la situation générale du Sida. Pour lui, les actions menées par le Tchad ont permis au pays d’obtenir des résultats encourageants en matière de riposte. Le pays a réussi a ramener depuis 2015, le taux de prévalence de 1,6% à 1,1%. Le taux de mortalité est réduite de 61% entre 2010 à 2021. Les nouvelles infections sont réduits de 45% entre 2010 à 2021 et le taux de la discrimination et de la stigmatisation et de la discrimination est lui aussi en baisse de 56% en 2013 à 14% en 2021. Le taux de prévalence chez les femmes enceintes sera entamé pour déterminer si le Tchad a connu un progrès où pas. « Nous avons énormément des défis et ses défis ne peuvent être relevés que grâce à vous communicateurs et hommes de médias. Vous devriez véhiculés tous ces que le gouvernement et ses partenaires ont adopté comme stratégie en termes de prévention soins et traitements ». Pour le Dr Abbas Moustapha, il est admis aujourd’hui que nous ne pouvons jamais arrivé à l’élimination du Sida a l’horizon 2030 si nous n’impliquons pas la communauté.

Nguelsou Balgamma