Le président national du parti Les Démocrates, Avocksouma Djona Atchénemou condamne le retour à la barbarie et interpelle les autorités politiques sur le mauvais pari qu’elles ont prises pour museler le peuple tchadien
Selon le président du Parti les Démocrates, « depuis le coup d’Etat perpétré le 20 avril 2021, individuellement ou collectivement avec les autres patriotes, nous n’avons cessé de mettre en garde contre les menaces qui pèsent sur notre cher pays », informe-t-il. Nous n’avons « cessé de faire des propositions qui puissent garantir un dialogue national effectivement inclusif et souverain, seul à même de créer les meilleures conditions d’une transition qui sauve le Tchad », ajoute Avocksouma Djona.
« Mais toutes nos propositions n’ont jamais été prises en compte. Le Comité Militaire de Transition, après avoir raté le dialogue dit de Doha a foncé tête baissée vers le simulacre de dialogue dit de NDjaména qui a réuni 1400 de ses propres participants pour en fin de compte exclure les 16 millions des tchadiens », regrette Avocksouma Djona Atchénemou.
Pour lui, la principale conséquence de cet aveuglement a abouti « aux malheureux événements du 20 octobre dernier qui ont vu périr tant de jeunes qui avaient eu le courage de manifester pacifiquement à N’Djamena, à Moundou, à Doba et à Sarh. Les massacres organisés aveuglement sur des paisibles citoyens, suivis de la déportation de millier d’autres à Korotoro, ramènent le Tchad vers le septembre noir de 1984-1985, annonçant ainsi un véritable recul démocratique et privant à jamais le peuple tchadien d’espérer comme tant d’autres dans le monde ».
Par ailleurs, le président des Démocrates exhorte tous les patriotes de braver la peur et de s’organiser ensemble pour faire triompher les idéaux de la démocratie au Tchad.
Madeleine Ndjondang
