Entouré d’un groupe de près de vingt « anciens référents des Transformateurs », l’ancien vice-président des Transformateurs Moustapha Masri annonce la mise en place prochaine d’un nouveau parti politique. Il appelle les militants des Transformateurs qui hesitent à emboiter le pas et demande au président de transition d’amnistier les manifestants du 20 octobre 2022 arrêtés et emprisonnés, de porter secours aux blessés et d’aider les familles endeuillées. Il estime que les manifestants étaient endoctrinés. Pour lui, les anciens référents et des coordonnateurs des Transformateurs « représentent 500 à 1000 militants par zone d’influence et par bureau». « Certains ont une capacité de mobiliser plus de 1.000 militants et militantes, des personnes ressource d’appuis informatique et de mise en œuvre de site, des vulgarisateurs. Nous avons aussi reçu le soutien de plusieurs Référents et coordonnateurs de nos différents des provinces qui annonceront dans les medias de leurs zones, leur démission dans les jours à venir et viendrons nous accompagner dans notre quête d’un Tchad juste, de paix et de justice sociale », précise-t-il.
L’ancien vice-président des Transformateurs appelle les indécis, à ceux qui se sont cachés ou « ayant peur des représailles, en particulier de leur propre camp de ne rien craindre, le rôle de l’Etat est de les protéger ».
L’heure estime Moustapha Masri n’est pas au basse manœuvre. « Nous sommes dans une période de transition, une période sensible, une période d’incertitude et l’heure n’est pas au basse manœuvre, aucun Tchadien ne pourrait dire qu’il n’aime pas le Tchad, notre problème est un problème d’homme, de personne, de nombrilisme et d’ego, au détriment du commun, de notre patrimoine et de nos acquis, au détriment du peuple dans notre multi culturalité et notre diversité », complète-t-il.