Réunis en urgence au siège de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme, les associations de défense des droits de l’homme qui dénoncent « la répression violente de la manifestation, la destruction des biens publics et privés » exigent une enquête indépendante pour situer les responsabilités.
Tout en exprimant leurs compassions aux victimes et leurs proches, elles exigent la libération immédiate des détenus, la cessation de la répression et la prise en charge des victimes.
D’après les Adh, le risque d’instabilité politique et institutionnelle plane sur le Tchad.
Elles appellent les différentes parties prenantes à éviter le discours de haine et œuvrer sans relâche pour le retour rapide à l’ordre public afin de couper les germes du communautarisme de nature à provoquer la guerre civile et exigent la levée des mesures restrictives liées à l’instauration du couvre-feu à N’Djaména et certaines villes du pays.
Les Adh annoncent la mise en place d’une ne cellule de monitoring « pour recueillir les cas de violations de droits de l’homme et une équipe de plaidoyer pour aller vers le gouvernement et les partenaires du Tchad ».