C’est la directrice d’appui psychosocial aux victimes des violences basées sur le genre de la Maison nationale de la femme Dr Solmem Marina Ndormadingar qui est à la tête de cette équipe qui apporte du soutien aux sinistrés de Toukra, dans le 9ème arrondissement de N’Djamena.
Habillés des gilets floqués de « ministère du genre et de la solidarité nationale » et autres, les membres de la cellule d’appui psychosocial aux victimes des violences basées sur le genre ont installé leur base sur le site des sinistrés de Toukra, qui abrite des milliers de familles qui ont fui les inondations de ces derniers jours. « Qui aimerait voir sa famille en situation patibulaire », s’interroge la directrice d’appui psychosocial aux victimes des violences basées sur le genre pour qui ces inondations sont un phénomène naturel qui est difficilement « accepté et vécu ». « Les conséquences psychologiques ne sont pas à négliger. Le fait de perdre une partie de nous, à travers nos biens les plus chers, certains sont emportés par le stress post-traumatique, le désespoir et d’autres par la dépression », précise-t-elle.
D’après elle, la direction d’appui psychosocial aux victimes des violences basées sur le genre va s’engager auprès des sinistrés jusqu’à leur décès. « Nous nous sommes engagés…aux côtés de tous ceux qui se sont déployés sur le site pour accompagner les sinistrés jusqu’à leur réinsertion. Nous avons trouvé nécessaire d’offrir nos différents services de prise en charge psychosociale, médicale et juridique aux victimes et survivants », ajoute-t-elle. Un numéro vert (le 1390 ) est laissé aux sinistrés pour des cas de violences basées sur le genre.