Les professionnels des médias s’insurgent contre l’arrestation de Boulga David
Dans un communiqué de presse en date du 30 mai 2017 et signé conjointement du secrétaire générale de l’Union des Journalistes Tchadiens Abba Dieudonné, du président de l’Union des Radios Privées au Tchad Mekondo Sony et de l’Association des Editeurs de la Presse Privée au Tchad Samory Ngaradoumbé , les responsables de ces associations s’insurgent contre l’arrestation de BOULGA DAVID, journaliste à la Radio Dja Fm arrêté le lundi 20 mai 2017 par les agents de l’Agence Nationale de Sécurité en plein exercice de son métier.
En rappel, l’Ans est une agence créée par l’Etat pour assurer la sécurité de la population et de leurs biens. Foulant ainsi au pied ce principe, l’Ans ne cesse de violer et continue dans sa méconnaissance des lois de la République en enlevant et séquestrant les journalistes et les activistes de la société civiles qui ne font que leur travail. Pour ces organisations professionnelles de la communication, « rien ne peut justifier l’humiliation infligé à ce journaliste. En quoi, le reportage réalisé par le journaliste dans le cadre de son travail avec les agents de la commune du 4eme arrondissement qui ne revendiquent que leurs droits à travers un sit-in peut troubler l’ordre public, pour que le chef d’antenne et ses complices puissent l’arrêter, le menotter et jeter dans le coffre d’une voiture pour le conduire dans les locaux de la direction générale de l’ANS. Ils condamnent avec rigueur cet acte barbare et irréfléchit du chef d’antenne de l’Ans du 4eme arrondissement infliger à leur confrère en plein exercice qui ressemble aux comportements de la DDS de l’ancien président Tchadien Hissein Habré et tient pour seul responsable la présidence de la République dont relève l’ANS de tout ce qui adviendra », selon les signataires du communiqué.
Par ailleurs, l’Union des journalistes Tchadiens tient également à informer qu’une procédure judiciaire sera engagée contre le Chef d’antenne de l’ANS de la commune du 4eme arrondissement et ses complices pour les préjudices subis par leur confrère.
Nguelsou Balgamma, stagiaire
