Depuis le début des discussions autour des propositions de la commission ad hoc le jeudi dernier, les chefs de partis politiques ont dénoncé le quota accordé aux mouvements politico-militaires, signataires de l’accord de Doha au futur Conseil national de transition. 45 places c’est trop, estiment les chefs de partis politiques qui pensent que ce quota donne trop d’importance aux politico-militaires et risque d’ouvrir la voie à d’autres rébellions.
Ce samedi 1er octobre, c’est le tour des politico-militaires de prendre la parole. Ils décident plutôt de répondre aux chefs de partis politiques. « Nous ne sommes pas ici pour disputer les postes avec vous mais, c’est pour la paix que nous sommes ici », lancent les politico-militaires aux chefs de partis politiques.
Takilal Ndolassem Hilaire, président du Front populaire pour la libération vas plus loin. « Pendant que ces politico-militaires étaient dans le désert, qui ont sacrifié leurs femmes, qui ont sacrifié leurs enfants, vous étiez en train de manger des repas copieux et en train d’être avec vos maîtresses et vos femmes… Nous sommes là pour la paix. Respectez nous », ajoute Takilal Ndolassem.
Pour Adam Sougui, les partis politiques ont lutté pendant 30 ans mais sans changement. « Dagona, farachona, iyina ; pendant 30 ans, vous avez utiliser tous les mots mais vous n’avez pas eu la solution ».
Nadjita Namlengar