L’ONAPE forme les demandeurs d’emploi à une prise en charge
L’Office national pour la promotion de l’emploi(Onape) a formé 500 demandeurs d’emploi à « la fabrication de buchettes combustibles et initiation en entreprenariat » du 28 mars au 30 avril 2017, dans quelques arrondissements de la capitale.
La cérémonie de clôture et de remise des attestations de fin de formation ont eu lieu ce mardi 22 mai 2017 dans l’amphithéâtre de la faculté de médecine dans le 3e arrondissement.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le chômage et le sous-emploi. Cette formation des jeunes demandeurs d’emplois concerne les jeunes du 1er, 3e,5e, 8eet 9e des communes de N’Djamena. Durant 35 jours, chaque commune a eu droit à une semaine de formation théorique et pratique et une initiation en technique de création et de gestion en micro-entreprises. C’est une formation qui est axée sur le recyclage des papiers en buchette combustible, une alternative aux bois de chauffe et du gaz.
Pour le Directeur général de l’Onape, Mahamat Nassour Abdoulaye, les jeunes sont confrontés à un problème crucial notamment le chômage, qui a pour corollaire la délinquance juvénile, la faim et la pauvreté. Donc « ces jours passés en compagnie des experts vous ont permis de comprendre qu’il ne faut pas beaucoup d’argent pour commencer à se prendre en charge. Les techniques de fabrication des buchettes combustibles vous ont été transmises, les techniques de créations et de gestion de micro entreprises ont renforcé votre qualification et pour cela, je peux dire que vous êtes des femmes et des hommes complets », se réjouit-t-il. Par contre,« Je voudrai donner l’assurance aux communes qui n’ont pas encore bénéficié de ce partenariat que dans un proche avenir, le centre d’intérêt de mon institution se tournera vers elles et cela sans exception »,rassure le Directeur.
Les apprenants exigent du gouvernement l’intégration à la fonction publique des jeunes diplômés et d’appuyer les structures de formation professionnelle. Et à l’Onape de financer les projets des jeunes à temps réel, de revoir les conditions d’octroi de crédits et la vulgarisation des produits des jeunes.
Mbairam Koularambaye