Le président du Collectif tchadien contre la vie chère (Ctvc), Dingamnayal Nely Versinis a fait le mardi 27 septembre 2022 à la maison des médias, un point de presse relatif aux conflits éleveurs-agriculteurs dans le sud du pays. Il exige la libération sans condition des agriculteurs victimes d’agression par les éleveurs qui sont arrêtés et déférés dans les différentes maisons d’arrêts.
Engagé dans la lutte contre l’injuste sociale au Tchad, le Collectif tchadien contre la vie chère (Ctvc), en collaboration avec certaines associations de la société civile sœurs disent qu’il est temps de crever l’abcès pour dire la vérité à ceux croient détenir la vérité, le droit de vie et de mort sur leurs semblables. « En réalité tous ces prétendus conflits agriculteurs-éleveurs sont provoqués que par les éleveurs arabes manipulés par des mains invisibles (…). Forts de ce constat et au regard du mutisme et l’amorphie du président de conseil militaire de transition et son gouvernement nous demandons à nos concitoyens de prendre des dispositions nécessaires pour s’autodéfendre jusqu’à la lecture des choses, les plus hautes autorités sont complices à tous les niveaux. Pour être précis, la liste des conflits provoqués par les éleveurs arabe qui a fait des morts d’hommes est non exhaustive », relève le président de la Ctvc.
Le Collectif tchadien contre la vie chère et quelques association de la société civile demandent aux instigateurs d’arrêter de s’amuser avec le feu. « Nous exigeons la libération sans condition des paisibles agriculteurs, victimes des agressions par les éleveurs, qui sont arrêtés innocemment et déférés dans les différentes maisons d’arrêts, à contrario nous serons dans l’obligation d’organiser des sit-in devant les maisons d’arrêts respectives et les autorités pénitentiaires en tireront les conséquences qui adviendront », avertit Djigamnayal Nely Versinis.
Guillaume Barnabas
