Suite au point de presse de l’association tchadienne des couturiers formateurs (Atcf) informant l’opinion de la décision de justice dans l’affaire qui l’opposé à l’Etat tchadien, le conseil des organisateurs du festival Dary déplore une fuite en avance et la mauvaise foi de cette association.
C’est par la voix de Me Klaramadji Jospin du cabinet Kreich avocats Scp que les organisateurs du Festival Dary ont réagit à la sortie du président de l’Association tchadienne des couturiers formateurs (Atcf) Adamou Hissein Camara week-end dernier. « Nul besoin de nous abonner à ce jeu factuel, émotionnel et anodin comme l’a fait l’Actf car elle s’est prévalu d’un droit qui a été dit à travers un arrêt civil de la cour d’appel de N’Djamena », précise Me Klaramadji Jospin.
Les organisateurs de Dary fustigent la communication de Atcf qui estime qu’elle bénéficie d’une décision incontestable et regrettent que la partie adverse n’ait pas mentionné, que la décision a été rendue par défaut estimant « qu’aucune précision n’a été faite quant à la signification de cette décision rendue par défaut à l’égard des organisateurs du festival Dary ».
Pour eux, l’Actf fait montre d’une mauvaise foi et, en utilisant la voie de la presse, elle tente de paralyser la mise en œuvre des voies de recours légalement reconnues à toute personne contre laquelle, une décision de justice a été rendue. Ils revendiquent la possibilité à eux reconnues, de former une opposition contre la décision de justice.
Par ailleurs, les organisateurs informent que jusqu’à preuve du contraire, cette décision de la cour d’appel ne leur a pas été signifiée et que la signification faite à l’Etat tchadien ne saurait être opposable aux organisateurs dudit festival.
Abgue Boukar Christophe